Trois jours après l'attaque de l'aéroport international et d'autres lieux stratégiques de la capitale, le gouvernement de la République démocratique du Congo dément l'échange de tirs ce jeudi 2 janvier à l'aéroport militaire de Kinshasa. "Il s'agit d'un incident arrivé en dehors de l'aéroport de Ndolo, bien qu'un militaire de la force navale soit impliqué", a déclaré Lambert Mende, porte-parole du gouvernement.
Il a précisé que le militaire qui servait de gardien dans une entreprise proche avait tiré pour faire fuir un voleur, démentant des informations de source aéroportuaire sur des tirs sur l'aéroport de Ndolo.
Le
porte-parole a précisé que le militaire impliqué "apparemment, arrondit
ses fins de mois de manière illégale en servant de gardien à une
entreprise proche. Ils (les gardiens et le militaire) auraient aperçu
(...) un voleur (...). Le militaire a tiré cinq coups en l'air pour le
décourager. Il a été arrêté par la police militaire", a dit Mende. Une
source aéroportuaire avait auparavant déclaré que des hommes armés non
identifiés avaient ouvert le feu sur l'aéroport militaire de Ndolo.
"Un
véhicule plein d'hommes armés non identifiés est arrivé et ils se sont
mis à tirer directement vers l'aéroport. Des soldats de la force
aérienne ont alors commencé à répliquer", avait ajouté la source sans pouvoir préciser le nombre d'assaillants. Des habitants de la zone ont plus tard déclaré que les tirs avaient cessé. Cet incident s'est produit dans un contexte troublé en RDC
où une série d'attaques qualifiée d'"offensive terroriste" par le
gouvernement a fait plus de cent morts en début de semaine selon un
bilan officiel.
Lundi, après une prise d'otages à la télévision publique, des tirs avaient retenti à l'aéroport international de Njili, à une dizaines de kilomètres de celui de Ndolo, et à l'état-major général de l'armée. Peu après, des tirs avaient notamment retenti à Lubumbashi, deuxième ville du pays et capitale de la province minière du Katanga (sud-est).
Des attaques ont aussi été signalées à l'aéroport de Kindu, capitale de la province diamantifère du Maniema, dans l'est. De nombreux assaillants à Kinshasa se sont réclamés du pasteur Joseph Mukungubila Mutombo, qui se surnomme "prophète de l'Eternel" et a été candidat à la présidentielle de 2006 remportée par Joseph Kabila. Le bilan du gouvernement congolais a fait état de 103 morts, 95 assaillants et 8 militaires.
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