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Présidentielle 2017 : "François Hollande est le candidat naturel de la gauche", selon Marisol Touraine
GRAND JURY - La ministre des Affaires sociales et de la Santé, Marisol Touraine, trouverait "étrange" que le Président participe à une primaire en vue de la présidentielle de 2017.
Marisol Touraine, invitée du "Grand Jury", dimanche 21 février
Crédit : RTL / Frédéric Bukajlo / SIPA PRESS
La ministre des Affaires sociales, Marisol Touraine, a estimé dimanche 21 février qu'il serait "étrange" de voir François Hollande concourir à une primaire à gauche. Elle préfère ainsi réserver cette option au seul "cas où le président de la République déciderait de ne pas se présenter". "Je suis d'accord sur le principe des primaires mais je considère que quand on a un président de la République sortant, il est le candidat naturel de son camp et que des primaires n'ont pas beaucoup de sens dans ce contexte-là", a-t-elle expliqué lors du Grand Jury RTL/Le Figaro/LCI.
Elle a ainsi apporté tout son soutien au président de la République : "Il a cette force et ce courage de dire qu’il portera jusqu'au bout les préoccupations de la France et des Français et que c'est en fonction des résultats obtenus qu'il choisira de se représenter. C'est la première fois à ma connaissance qu’un Président a ce courage-là, cela veut dire qu'il n’est pas dans les petits calculs."
Je trouve cela un peu étrange d'être président de la République dans la journée et candidat à la primaire en soirée
Marisol Touraine
Une primaire avec un président de la République en exercice, hypothèse évoquée par le premier secrétaire du Parti socialiste Jean-Christophe Cambadélis, "je trouve cela un peu bizarre (...) un peu étrange d'être président de la République dans la journée et candidat à la primaire en soirée, l'équilibre me paraît instable", a-t-elle dit.
"Il faut travailler à la préparation d'une primaire au cas où le président de la République déciderait de ne pas se présenter. Nous verrons bien en temps voulu", a-t-elle ajouté. "L'année qui vient est une année de travail gouvernemental et on ne va pas passer l'année à jouer au petit jeu des devinettes pour savoir : 'ira, ira pas ?'. Franchement les Français attendent autre chose de nous", a-t-elle lancé.
