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Séance photo pour les députés REM, le 24 juin 2017 devant l'Hôtel de Lassay à Paris
Crédit : AFP / Gilles Bassignac
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C'est désormais officiel : ils sont donc dix candidats à la présidence du groupe La République En Marche. Ou plus exactement neuf plus un, puisque l'un d'entre eux ne l'a pas encore annoncé à ses collègues.
Il s'appelle Jean-Charles Colas-Roy, il est député de l'Isère et s'était fait connaître comme rapporteur du projet de loi Hulot sur les hydrocarbures. Il a déposé sa candidature in extremis jeudi 13 septembre. Plus officieusement, il serait encouragé par la candidate malheureuse à la présidence de l'Assemblée, l'écologiste Barbara Pompili, à se présenter.
En tout cas, une fois n'est pas coutume, aucun de ces 10 candidats ne semble élu d'avance. Pour reprendre les termes d'un député légèrement au bout du rouleau, cité par l'AFP : "Il y a beaucoup de démarches personnelles, c'est un peu la foire à la saucisse".
Parmi les impétrants figurent notamment trois jeunes "Marcheurs" en vue depuis le début de la législature. La première, Laetitia Avia, déjà porte-parole du parti, et réputée particulièrement en ligne avec le pouvoir. Le hic : elle en a froissé quelques-uns en annonçant d'abord sa candidature par voie de presse.
Autre femme candidate : la technicienne de la Commission des Finances, Amélie de Montchalin. Son point faible : elle vient de la droite. Même problème, mais inversé, pour Gabriel Attal, un ex-membre de cabinet socialiste.
Itou pour Brigitte Bourguignon, présidente de la Commission des Affaires sociales, ex-députée PS. Elle présenterait cependant l'avantage d'incarner un "signal" pour l'aile gauche de la majorité. Problème pour certains : "Elle fait trop vieux monde !"
Reste enfin le président de la Commission des Affaires économiques, Roland Lescure, qui fait plutôt consensus. Il est poussé par quelques macronistes pur jus. Son problème : député des Français d'Amérique, il habite une semaine sur deux... au Canada.
Face à l'inflation de candidatures, trois députés REM ont écrit jeudi à l'ensemble du groupe majoritaire pour proposer une nouvelle méthode. Ils souhaitent que les candidats se présentent par équipe, au motif qu'il n'est "possible de réussir (cette) mission qu'adossé à une équipe efficace et unie".
Ils appellent donc à la démission de l'ensemble du bureau du groupe, et à ce que le vote soit repoussé d'une semaine en attendant. Autre idée brièvement envisagée jeudi, celle d'un vote bloqué où seules des femmes pourraient être candidates.
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