"Pour la primaire ? Je n'exclus pas. Il faudra voir où on en est à ce moment-là", a déclaré Nathalie Kosciusko-Morizet lors d'un déjeuner avec des journalistes ce jeudi 3 juillet. Cette primaire à l'UMP doit désigner le candidat du parti à la présidentielle de 2017.
Pour l'instant, seuls l'ancien Premier ministre François Fillon et le député de l'Aisne Xavier Bertrand se sont déclarés candidats. L'ancien Premier ministre Alain Juppé a de son côté affirmé y réfléchir, la semaine dernière.
Interrogée sur la présidence de l'UMP, qui fera l'objet d'un vote des militants lors d'un congrès à la fin de l'année, l'ancienne porte-parole de Nicolas Sarkozy pendant la campagne de 2012 a évoqué deux cas de figure : "soit Nicolas Sarkozy revient, et cela bouscule tout l'arc politique, soit il ne revient pas, et la solution idéale serait un collectif. La multiplication d'initiatives individuelles, je ne la trouve pas très adaptée au moment", qui est un "moment de crise", a-t-elle expliqué. Et de compléter : "Le moment des ambitions individuelles, ce sera la primaire", en 2016.
Invitée à réagir sur des informations de presse selon lesquelles Nicolas Sarkozy lui aurait proposé (comme à d'autres) de former un "ticket" pour la direction de l'UMP, la députée de l'Essonne a répondu que c'était "faux". "Il ne m'a rien proposé de tel", a-t-elle assuré.
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