Le contexte. Après les sifflets contre Alain Juppé et les propos sur l'abrogation de la loi Taubira, Nicolas Sarkozy se retrouve une nouvelle fois au cœur d'une polémique après un meeting. Interrogé sur la question des femmes et des minorités en politique, l'ancien président a pris l'exemple de Rachida Dati, assurant qu'il l'avait nommée au ministère de la justice pour ses origines.
"Je m'étais dit que Rachida Dati, avec père et mère algérien et marocain, pour parler de la politique pénale, cela avait du sens", a donc déclaré Nicolas Sarkozy à Boulogne, dans les Hauts-de-Seine. Une phrase choc largement commentée, notamment sur les réseaux sociaux.
Mais pour Jérôme Chapuis, rien de raciste dans cette parole qui a outré à gauche comme à droite. Au contraire, on retrouve ici un Nicolas Sarkozy qui assume son "penchant" pour la discrimination positive, un critère suffisant à légitimer une nomination dans l'esprit de l'ancien chef de l'État.
Aussi "brouillonne, imprécise et maladroite" qu'elle soit, cette déclaration est avant tout une nouvelle preuve s'il en fallait que la campagne interne pour la tête de l'UMP fait resurgir le vrai Nicolas Sarkozy, qu'il n'a définitivement "pas changé".
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