Coupe du monde 2014 : Valls n'a "pas à (se) plaindre" des drapeaux brandis
Manuel Valls a réagi à la décision de Christian Estrosi de prendre un arrêté municipal interdisant "l'utilisation ostentatoire" de drapeaux étrangers pendant la Coupe du Monde.
"Quand on brandit avec plaisir, avec amour, son drapeau pour marquer le soutien à son équipe de football, je n'ai pas à me plaindre", a déclaré Manuel Valls mercredi sur RMC et BFMTV.
"Ce que je crois très important est que les Français se retrouvent autour des valeurs de la République, des valeurs qui doivent nous rassembler, Liberté, Égalité, Fraternité, la laïcité. (...) La République, c'est aussi l'autorité, des règles pour vivre ensemble", a également déclaré le Premier ministre.
Le député-maire de Nice, Christian Estrosi, a créé la polémique en prenant un arrêté municipal interdisant "l'utilisation ostentatoire" de drapeaux étrangers pendant la Coupe du Monde, lundi, jour des matches France-Nigeria et Allemagne-Algérie.
"Il y a eu ce débat il y a quelques années, je m'étais plutôt prononcé en faveur d'une règle qui condamne ceux qui s'en prennent aux symboles de la Nation", a répondu Manuel Valls à la question de savoir si la justice devait "condamner ceux qui brûlent un drapeau français".
L'outrage au drapeau tricolore figure dans le code pénal et est passible de 7.500 euros d'amende, voire six mois d'emprisonnement lorsqu'il est commis en réunion.
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