"Les sondages font l'élection", assure Pascal Praud

"Autant les sondages durant la campagne présidentielle ne modifient pas mon intention de vote : je connais mon candidat, et je ne vais pas voir le camp d'en face. Autant ceux durant la campagne des primaires, à droite comme à gauche sans doute, influencent l'électeur", décrypte Pascal Praud.

"Admettons que je fusse 'filloniste' le 1er septembre, je me disais que mon candidat n'avais franchement aucune chance et que je n'allais pas voter pour lui. Bulletin inutile : je me rabats sur Alain Juppé", lance le journaliste. "Ce vendredi (18 novembre), après les dossiers de l'écran que j'ai regardés sur l'ORTF, avec monsieur Elkabbach et Alain Jérôme, je sais que François Fillon peut être qualifié au deuxième tour. Ça change tout", poursuit-il.

"J'ai découvert ça pendant la campagne : les sondages font l'élection. C'est une spécificité des primaires", poursuit Pascal Praud. "Vous avez dit girouette ? J'hésite encore, virtuellement bien sûr, neutralité du journaliste", clame-t-il. "Mais je n'ai pas entendu Jacques Chaban-Delmas, ni Edgar Faure, ni Claude Labbé. J'attends leur avis pour me décider", conclut-il.