Laurent Fabius renonce à la présidence de la COP21 : "C'est une bonne chose", dit Ségolène Royal

Laurent Fabius a quitté le gouvernement pour la présidence du Conseil constitutionnel mercredi 10 février. Mais l'ancien ministre des Affaires étrangères ne souhaitait pas quitter la scène politique avant de signer l'accord issu de la Conférence sur le climat, la fameuse COP21, organisée à Paris en décembre 2015. Laurent Fabius en était le président.

Au micro de RTL jeudi 11 février, Laurent Fabius avait clairement indiqué qu'il n'y avait aucun conflit d'intérêt entre sa fonction de président du Conseil constitutionnel et la présidence de la COP21. Mais Ségolène Royal, numéro deux de l'événement et rivale de Laurent Fabius depuis la primaire de 2006, a décidé de s'en mêler. Sous la pression de la ministre de l'Écologie, Laurent Fabius a renoncé à la présidence de la COP21. "Les règles de non-cumul s'appliquent à tout à chacun" a expliqué Ségolène Royal au micro de RTL. "La responsabilité des responsables publics c'est de respecter les règles et je crois que c'est une bonne chose".

Dans un courrier adressé à François Hollande, l'ancien ministre des Affaires étrangères a finalement choisi le 15 février de renoncer à la signature de l'accord à New York : "Compte-tenu du début de polémique, je juge préférable de vous remettre mon mandat de président de la Cop", a-t-il écrit. Pour autant, il ne reconnaît aucune faute, au contraire, puisqu'il rappelle même qu'il n'existe aucune incompatibilité entre les deux fonctions.