Ce n'est plus qu'une histoire de semaines. Le 7 mai, lorsqu'un(e) nouveau(elle) président(e) sera élu(e), François Hollande abandonnera la plus haute fonction de l'État. À moins d'un mois du premier tour, celui qui a annoncé en décembre dernier qu'il ne se représenterait pas a évoqué ses projets après son mandat, à l'occasion de son dernier grand voyage présidentiel en Asie.
C'est mardi 28 mars à Kuala Lumpur, en Malaisie, que le président sortant s'est confié à des journalistes sur cette nouvelle vie, comme le rapporte l'AFP. S'il reconnaît que ce sera un "choc", il se réjouit par ailleurs de retrouver une certaine liberté. Que fera-t-il le jour d'après ? "Il n'y a pas de retraite", "pas de plan" mais "autre chose" et cet "autre chose" dépend "beaucoup du pays lui-même, de ce qu'il y a comme possibilité de faire pour lui, pour moi", de "la vie politique", répond-il.
La veille, à Singapour, François Hollande affirmait qu'il ne se lancerait pas dans les affaires. Un chemin emprunté par son prédécesseur Nicolas Sarkozy, entré depuis au conseil d'administration du groupe Accor. À Kuala Lumpur, le président sortant a avoué que cet après-mandat reste flou : "Je ne sais pas ce que je vais faire" mais "je sais ce que je ne vais pas faire".
Que faire alors ? "Lire beaucoup de choses qu'on n'a pas pu lire" et voyager "plus librement", en France plutôt qu'à l'étranger, "écouter" ses compatriotes et "être pleinement moi-même", libéré des "obligations" attachées à la fonction présidentielle quand "tout propos, tout geste, tout commentaire" est analysé, disséqué. Ne pas se précipiter non plus pour s'exprimer sauf si une menace "très grave" planait sur la France. "Il y a des causes qui justifient une prise de parole", affirme-t-il. Déjà, François Hollande parle de sa présidence au passé : "Vraiment, je suis très heureux d'avoir été président même si ça a été une période très dure".
"Fier, je l'ai été, heureux dans certaines circonstances, quand des résultats ont été enregistrés, malheureux quand on a été sous les épreuves." La crise de la zone euro, le chômage, les guerres et les attentats. "Rien n'a été simple dès le départ..." admet-il. Entre les deux tours, il s'exprimera avec cette même volonté de faire barrage à l'extrême droite si la patronne du FN Marine Le Pen parvenait à se qualifier. Comme en 2002 quand il avait appelé à voter Jacques Chirac.
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