Quelques secondes après l'annonce des premières estimations du second tour des élections régionales, Nathalie Kosciuzko-Morizet a attaqué frontalement Nicolas Sarkozy sur son appel au "ni-ni". Le chef des Républicains avait demandé au soir du premier tour à refuser "toute fusion et tout retrait de liste".
Je suis heureuse que les électeurs n'aient pas appliqué le ni-ni
Nathalie Kosciuzko-Morizet
"Si les électeurs avaient appliqué le ni-ni, nos candidats dans le Nord-Pas-de-Calais (Xavier Bertrand) et en région PACA (Christian Estrosi) auraient été battus" a lancé NKM sur TF1. "C'est une évidence et je suis heureuse que les électeurs n'aient pas appliqué le ni-ni" entre refus de la droite et du Front national, a ajouté Mme Kosciusko-Morizet, en se félicitant "que ce soir il n'y ait pas de région au Front national".
Le bureau politique des Républicains s'était exprimé pour le "ni-ni" à la quasi-unanimité, NKM et Jean-Pierre Raffarin ayant été les seules personnalités du parti à s'y opposer. "Nous avions deux objectifs: faire gagner nos candidats qui incarnent l'alternance", et faire en sorte "qu'aucune région ne soit défigurée par une présidence Front national" a t-elle expliqué.
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