Le dossier grec empoisonne les relations européennes depuis bien trop longtemps, et François Hollande commence à s'impatienter. Alors que le Premier ministre grec Alexis Tsipras confirmait ce mercredi 1er juillet la tenue de son référendum sur le plan d'aide européen, le président français exhortait un peu plus tôt dans la journée Athènes et ses partenaires européens à parvenir "tout de suite" à un accord sur le renflouement financier de la Grèce.
"Il faut être clair, l'accord, c'est tout de suite! Il ne pourra pas être différé. Ça fait tellement de temps qu'on parle de cet accord, il faut qu'il vienne", a lancé le chef de l’État devant la presse à son arrivée à Lyon où il devait participer à un congrès sur le climat. "Comme Européen, je ne veux pas la dislocation de la zone euro", a-t-il encore martelé, lors d'une visite de la Compagnie nationale du Rhône (CNR), soulignant que les "discussions qui se prolongent doivent être menées jusqu'au bout".
À quatre jours du référendum qui doit se tenir en Grèce sur le plan de sauvetage européen, le président Hollande a relevé qu'"il ne tient qu'à (la Grèce) de le confirmer ou de le retirer". Mais, "si cet accord peut être trouvé avant le référendum, ça ne donnera plus grand sens à cette consultation", a-t-il noté. Le chef du gouvernement grec a appelé quant à lui le peuple grec à voter "non" au référendum, pour "un meilleur accord".
Refusant "les affirmations péremptoires" et "les ruptures brutales", le président français a appelé à "rechercher l'accord, la négociation, la raison". Mais "faut-il encore que tout le monde en soit convaincu", a-t-il dit. "La France se bat", a enchaîné François Hollande. "Elle n'est pas dans le veto, dans la brutalité. Elle est là pour qu'on obtienne (un accord), pour l'Europe, pour la Grèce, pour la France aussi, parce que c'est une grande nation européenne."
Pour François Hollande, le "risque" d'un référendum --"notamment si la réponse est le non"-- serait "d'entrer dans une période de turbulence ou une période inconnue". "Mieux vaut assurer l'avenir par des certitudes que des sauts dans le vide", a-t-il enchaîné. Il a répété que la situation grecque ne présentait pas "de risque majeur pour la France".
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