Lors de son discours de clôture du congrès fondateur des Républicains, le nouveau nom de l'UMP, Nicolas Sarkozy n'a pas été tendre avec la gauche. Le président du parti n'a pas hésité ce samedi 30 mai à accuser la gauche de "caricaturer" la République et non de la défendre, de ne pas la respecter et de la trahir "par le coup de force permanent".
Des propos qui n'ont pas tardé à faire réagir Manuel Valls. Selon le Premier ministre, "ces mots, non seulement visent à blesser les adversaires- ma foi c'est la vie politique - mais ils blessent inutilement le pays", a-t-il déclaré à la presse en marge d'un déplacement à Trente, en Italie. "Le pays a besoin d'un autre débat politique et d'autres formules. Nous l'avons démontré ici avec deux chefs de gouvernement - même génération, qui vont de l'avant et veulent réformer nos pays, qui ont compris que les vieilles recettes politiques ne doivent plus être utilisées", a déclaré le Premier ministre, qui venait de rencontrer le chef du gouvernement italien Matteo Renzi.
Il faut sortir de ce goût de revanche
Manuel Valls
"Nous devons avoir un débat entre républicains, entre républicains de gauche et de droite, entre républicains conservateurs et républicains progressistes, mais il faut sortir de ce goût de revanche, des insultes inutiles qui ne font pas avancer le débat et qui creusent encore un peu plus les différences, alors qu'aujourd'hui au contraire il faut rassembler les Français autour de l'essentiel, redresser notre pays et être fiers de ce que nous sommes capables de faire".
Le premier secrétaire du PS Jean-Christophe Cambadélis s'est également fendu d'une déclaration à la suite de celles de Nicolas Sarkozy. Jugeant qu'il "divise la République pour mieux s'imposer à son camp", et déplorant que le patron des Républicains "n'a pas changé, sans idée, sans autre projet que lui-même", le patron des socialiste a dénoncé son attitude dans un communiqué.
"Pour Nicolas Sarkozy, la République sera lui ou elle ne sera pas. Voilà donc
la petite République sarkozyste sortant du congrès UMP (...) L'ex-président a fait siffler ses concurrents, insulté le président de la
République et attaqué sans relâche la gauche, délaissant - mais est-ce étonnant
? - le Front national".
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