"C'est l'histoire d'un homme qui voulait être calife à la place du calife", entame Éric Zemmour. Mais pour le journaliste, après le "coup d'éventail" que viennent de lui donner les électeurs turcs, Recep Tayyip Erdogan "devra rabattre de sa superbe : moins d'arrogance, moins de corruption, moins de répression".
C'est pourtant une "demi-défaite" qu'Erdogan "saura retourner un jour en demi-victoire", estime Éric Zemmour, qui rappelle que l'intéressé a "naguère réussi à réduire l'influence politique de l'armée, héritière de Mustafa Kemal, et de son laïcisme rigoriste".
"On ne sait pas encore ce que le chef du grand État turc fera de ce coup d'arrêt électoral", poursuit le journaliste. Il constate que "les califes, au Moyen-Orient, deviennent aussi nombreux que les Pères Noël devant les grands magasins un 24 décembre".
Erdogan a rapproché la Turquie de l'Arabie Saoudite, dont le nouveau roi se considère comme le successeur naturel des califes d'antan
Éric Zemmour
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