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Tsunami en Indonésie : 10 ans après, le tourisme s'organise autour des vestiges
REPORTAGE - Tremblement de terre terrible, vagues monstrueuses : le 26 décembre 2004, un tsunami dévastait les côtes indonésienne ainsi que 13 autres pays de l'Océan indien, pour un bilan de près de 220.000 morts.
Tremblement de terre terrible, vagues monstrueuses : le 26 décembre 2004, un tsunami dévastait les côtes indonésienne ainsi que 13 autres pays de l'Océan indien, avec un bilan de près de 220.000 morts. Dix ans après, le reporter de RTL Raphaël Vantard s'est rendu à Banda Aceh, en Indonésie, où il y avait eu quelques 130.000 victimes. Aujourd'hui, le tourisme s'organise autour des sites qui gardent les stigmates du Tsunami.
À l'aide de son mégaphone, Ahrmed guide son groupe de touristes. Nous sommes au pied de l'Apung, un immense navire industriel posé au milieu de Banda Aceh. C'est là que là que les vagues du tsunami l'ont déposé il y a dix ans, à cinq km de son port d'attache.
On est venu voir quels étaient les effets réels d'un tsunami
Fatiah, touriste malaysienne
Aujourd'hui, le bateau ancré dans le béton est le lieu de passage obligé de centaines de touriste, comme Fatiah, une Malaysienne. "On est venu voir quels étaient les effets réels d'un tsunami, explique-t-elle. C'est assez frappant de voir comment tout a été emporté, comment les gens ont été touchés ici".
En plein cœur de la ville, un musée du tsunami a été bâti. Trente mètres de haut et une terrasse qui sert d’abri en cas d'alerte aux raz-de-marée. À l’intérieur défilent des photos du drame. Il y a aussi une tour avec les noms des 130.000 disparus et même un simulateur de tremblement de terre. "C'est bien parce que les gens peuvent se rendre compte de ce que c'est qu'un séisme, estime une guide du musée. Là, on est réglé sur trois sur l'échelle de Richter".
Dernière étape pour les agences de tourisme, le quartier de Lampulo. Là, c'est un bateau de pécheur posé sur une maison qui est devenu une attraction. Autour de boutiques de souvenirs, une terrasse a été aménagée spécialement pour que les touristes puissent se prendre en photo devant ce vestige du tsunami.
