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Vladimir Poutine et Angela Merkel à l'Élysée, le 2 octobre 2015
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Le sommet à Paris pour évoquer la paix en Ukraine a été parasité par les discussions sur la guerre en Syrie et les agissements de l'aviation militaire russe, suspectée de frapper les opposants syriens au régime de Bachar Al-Assad et non pas l'État islamique (EI). C'est dans ce contexte que François Hollande et Angela Merkel disent, vendredi 2 octobre, avoir insisté auprès de Vladimir Poutine pour s'assurer des intentions de la Russie. "Les frappes doivent concerner Daesh et uniquement Daesh. Nous avons tous les deux insisté sur le fait que l'EI est l'ennemi que nous devons combattre", a affirmé le président français.
François Hollande a par la même occasion indiqué avoir des informations confirmant la nature des cibles visées par la Russie. "Là où nous avons identifié des frappes, il n'y en avait qu'une sur Raqqa (où se trouve le fief de l'État islamique) et les autres sur des secteurs contrôlés par l'opposition", a-t-il relevé avant de rappeler la nécessité de maintenir l'intégrité et l'unité de la Syrie.
"Qu'est-ce que ça voudrait dire d'avoir d'un côté une Syrie réduite à un certain nombre de territoires contrôlés par le régime et de l'autre un vaste ensemble laissé au chaos, et peut-être à l'organisation d'un califat ? Ce serait la pire des situations. Ce serait une partition que nous ne pouvons pas accepter (...) parce que ce serait, on le sent bien, une division fondée sur des critères religieux entre chiites et sunnites", a-t-il déclaré.
Le président français, partisan d'un "départ de Bachar Al-Assad", affirme avoir fait part à Vladimir Poutine de sa volonté de trouver surtout une solution politique pour "mettre le gouvernement et l'opposition en capacité de former un gouvernement de consensus". Enfin, il a expliqué qu'il était nécessaire de "travailler avec la Russie, les Etats-Unis, l'Iran, la Turquie, les Etats du Golfe et l'Union européenne" pour résoudre ce conflit qui a fait "250.000 morts et quatre millions de réfugiés".
Lors de ce même point de presse, la chancelière allemande a démenti toute divergence avec François Hollande concernant l'attitude à avoir face à Bachar Al-Assad. "Il doit y avoir une solution pour la Syrie qui reflète aussi et surtout les intérêts de l'opposition. Et cette opposition a notre soutien", a-t-elle déclaré.
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