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VIDÉO - Les images de Palmyre vue du ciel reprise par l'armée syrienne
La cité antique classée au patrimoine mondial de l'UNESCO apparaît en ruines après avoir été pendant 10 mois aux mains de l'État islamique.
La cité est en ruines. Ses monuments historiques datant des Ier et IIèmes siècles après J.C et classés au patrimoine mondial de l'UNESCO ont été détruits un par un par l'État islamique. En 10 mois d'occupation, Daesh s'est attaqué à un foyer phare de la civilisation antique. L'armée syrienne y a mis fin vendredi 25 mars, épaulée par l'aviation russe depuis septembre dernier. Les milices syriennes ont également pris part aux opérations, indique Le Monde. La télévision russe a pu immortaliser par drones le paysage de désolation qu'est aujourd'hui la cité.
En mai 2015, le groupe jihadiste, alors en pleine expansion sur un territoire ravagé par des années de guerre civile, s'était emparé de Palmyre face à une armée syrienne dépassée et à la dérive. Fidèles à leur réputation, les membres de l’État islamique avaient alors commencé à détruire - à l'aide d'explosifs notamment - plusieurs trésors archéologiques de la ville surnommée "la perle du désert" et inscrite au patrimoine mondial de l'UNESCO.
Daesh recule
En novembre dernier, l'historien Paul Veyne confiait son effroi face aux exactions de l'organisation État islamique : "Tout un pan de notre culture et mon sujet d'étude viennent brutalement de voler en éclats". Durant l'été, les terroristes avaient encore repoussé les limites de la barbarie en décapitant en public Khaled al-Assaad, 82 ans, directeur des Antiquités de Palmyre.
La reprise de Palmyre n'a pas qu'une importance majeure pour le patrimoine mondial. C'est aussi un nouveau coup porté à Daesh qui, en dépit des attentats revendiqués à Bruxelles, recule clairement sur le front syrien ces dernières semaines face aux bombardements. Palmyre reprise, la route s'ouvre vers Raqqa, ville qui sert de base à l'EI, et vers l'Irak où le groupe est aussi solidement implanté.
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