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Le président présidera le Congrès de Versailles, lundi 16 novembre
Crédit : LIONEL BONAVENTURE / AFP
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Quelques jours après la diffusion de la "liste noire" du Kremlin, interdisant à 89 personnalités politiques européennes, l'accès à la Russie, Claude Bartolone pose un ultimatum. Le président de l'Assemblée nationale prévoit de conduire en juin prochain une délégation de députés français en Russie, parmi lesquels Bruno Le Roux, dont le nom figure sur cette liste.
Interrogé sur ce déplacement, à l'invitation de la Douma dans le cadre des activités la Grande commission parlementaire France-Russie, Claude Bartolone a répondu ce lundi 1er juin sur l'antenne d'Europe 1 : " "Il aura lieu avec Bruno Le Roux sur la liste des participants. Que la Russie prenne ses responsabilités". Et il va même plus lui, en prévenant : "si les Russes n'acceptent pas, il n'y aura pas de délégation".
Face au tollé qu'a provoqué cette liste en réponse aux sanctions infligés pas l'Union européenne, le minstre des Affaires étrangères russe Sergueï Lavrov a dénoncé une "absurdité". "Je suis même gêné pour expliquer l'absurdité (...) d'une telle logique", a déclaré le chef de la diplomatie russe lors d'une conférence de presse, ajoutant que ces interdictions visaient des personnalités qui "ont soutenu activement un coup d'État" en Ukraine.
Sa présence sur cette "liste noire", aux côtés notamment de Daniel Cohn-Bendit et Bernard-Henry Lévy, suscite l'incompréhension de Bruno Le Roux qui a dit ce lundi matin sur France Inter ne pas en connaître les raisons, même s'il a évoqué une hypothèse. Peut-être "que c'est parce que j'ai fait mon travail de président de groupe et de parlementaire français, notamment en voulant enquêter sur les relations entre la Russie et l'extrême droite française et que ça n'aurait peut-être pas plu à Vladimir Poutine", a déclaré le patron des députés PS.
Le groupe socialiste a demandé la création d'une commission d'enquête parlementaire sur le financement du Front national par des prêts bancaires russes. Fin septembre, le FN a emprunté 9 millions d'euros auprès de la banque russe First Cezch Bank, expliquant que les banques françaises avaient refusé de lui prêter de l'argent. Par ailleurs, selon Mediapart, l'association de financement Cotelec, présidée par Jean-Marie Le Pen, a reçu le 18 avril 2014 deux millions d'euros de prêts d'une société chypriote alimentée par des fonds russes qui avaient été utilisés dans le cadre du financement de la campagne des européennes du FN.
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