Le conflit dans la bande de Gaza redouble d'intensité

Des bombardements incessants, mais aussi des tirs d'artillerie se sont succédés dans la nuit de lundi à mardi 29 juillet entre Israël et Gaza. Le bilan de cette nuit meurtrière est d'au moins 26 morts en quelques heures et en milieu de matinée, l'usine électrique de Gaza a été touchée par un obus. 

C'est un inquiétant regain de violence. Les bombardements israéliens se poursuivent ce mardi 29 juillet sur Gaza, tandis que les sirènes d'alarme continuent de retentir dans les villes israéliennes au rythme de la pluie ininterrompue de roquettes.

Un bilan qui ne cesse de s'alourdir

La journée de lundi s'annonçait calme avec une trêve pour la fin du ramadan, mais un déluge de feu s'est abattu sur l'enclave palestinienne. La maison vide du chef du Hamas a été bombardée, de même que les locaux de la chaîne de télévision et de la radio.

L'armée israélienne a affirmé avoir tué plus de 300 combattants du Hamas et frappé près de 3.900 sites terroristes depuis le début du conflit. Dix soldats israéliens sont tombés ces dernières 24 heures, portant à 53 le nombre de tués, soit le plus lourd bilan militaire, depuis la guerre contre le Liban en 2006.

Une communauté internationale qui peine à se faire entendre

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Le premier ministre israélien a prévenu ses concitoyens de se préparer à une longue campagne. Le cessez-le-feu semble s’éloigner malgré des pressions internationales. L'objectif affiché d'Israël est d'obtenir une démilitarisation de Gaza, détruire l'arsenal de roquettes et les tunnels d'attaques du Hamas. Un objectif encore loin d'être atteint. Le Hamas lui, exige le retrait israélien de Gaza et la levée du blocus qui l'étrangle depuis 2007.

Entre la politique jusqu'au-boutiste des dirigeants israéliens et celle de la terre brûlée de ceux du Hamas, la communauté internationale a bien du mal à trouver une brèche pour arracher un arrêt des combats.