La Chine va cesser les prélèvements d'organes sur les prisonniers exécutés, a rapporté ce jeudi 4 décembre un journal, mais Pékin a déjà maintes fois promis d'abolir cette pratique condamnée par les défenseurs des droits de l'homme.
A partir du 1er janvier, le pays "va complètement mettre fin" au recours aux détenus mis à mort pour alimenter les hôpitaux pratiquant les greffes médicales, a le chef du Comité chinois du don d'organe. Le don volontaire sera alors l'unique moyen de transmettre un organe, et ce même si le pays en manque cruellement.
Selon lui, chaque année en Chine, 300.000 personnes ont un besoin urgent d'une greffe, mais seulement 10.000 opérations sont réalisées. Et sur chaque million de Chinois, seuls 0,6% acceptent de faire don d'un organe, contre par exemple 32 en Espagne.
La tradition chinoise veut qu'un mort soit enterré sans mutilation, et très rares sont les Chinois qui acceptent le prélèvement d'organes lorsqu'un membre de leur famille décède. Une bonne partie des opérations de greffe en Chine sont donc faites avec des organes prélevés sur les condamnés à mort ou les prisonniers après leur décès, souvent sans l'accord des familles.
La Chine, pays qui exécute le plus de condamnés dans le monde, a appliqué la peine capitale à 2.400 personnes l'an dernier, selon l'ONG Dui Hua basée aux Etats-Unis, tandis que Pékin ne publie aucun bilan officiel sur la question.
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