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Une décharge dans l'ouest de la Chine, le 14 septembre 2015
Crédit : AFP / CHONGQING
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La Chine ne veut plus être la poubelle du monde. Le pays a brutalement décidé de fermer ses portes aux déchets des pays occidentaux. C'est un peu la panique dans les entreprises des pays riches.
C'est un véritable choc. D'abord parce que cette annonce nous prend de court. Ensuite parce qu'on ne soupçonnait pas toute ses conséquences. Pour vingt-quatre catégories de déchets solides - dont de très nombreux types de plastiques, de papiers et de textiles -, les décharges des grands pays et leurs incinérateurs vont désormais déborder.
Il faut savoir que l'Europe ne traite que 50% de ses déchets. L'autre moitié est expédiée en Chine. Autant dire que nos industries et nos responsables politiques commencent à paniquer.
Et le séisme est encore plus violent aux États-Unis, qui expédient près de 17 millions de tonnes de matériaux non ferreux, de plastiques et de papiers vers ce qui était il y a encore six mois le premier marché mondial de récupération de matières recyclables.
Une décision aussi brutale, c'est a priori curieux. Car cela va détruire des secteurs entiers d'une industrie très développée en Chine. Il semble que Pékin veuille orienter ces entreprises de recyclages vers ses immenses besoins internes. Par ailleurs, elle apprécierait modérément de récupérer les déchets contenant trop de matières indésirables ou polluées pour les recycleurs occidentaux.
Il n'y a pas actuellement de solutions alternatives. Sauf à se débarrasser de nos rébus vers le Vietnam, l'Inde ou le Pakistan, mal équipés mais en quête de nouveaux marchés.
À court terme, il va falloir enterrer, incinérer, mais certainement pas trier et recycler. Faute de capacités techniques et de politique cohérente dans ces domaines depuis de très nombreuses années.
On peut, sans trop exagérer, dire que c'est un "scénario catastrophe" qui se dessine. Aux États-Unis, on stocke déjà sur des parkings ou dans des décharge de plein air.
Le bon côté de ce choc, c'est que le retraitement de nos déchets va enfin être pris au sérieux. Il va falloir mieux encadrer les processus de fabrication et investir dans les technologies de recyclage en aval.
Ce n'est pas un petit chantier : l'Europe, qui produit presque 3 kilos de déchet par jour et par habitant, recycle peu (à peine 30%, par exemple, de ses déchets plastiques).
- Sanofi, le champion français de la pharmacie, va se séparer de ses activités génériques contre un chèque de 2 milliards.
- La purge se poursuit chez General Electric. Après 6.500 postes sur l'ancien périmètre d'Alstom, 4.500 postes sont sur la sellette en Europe, dont 600 en France.
13/20 à Hedi Slimane, qui est un peu le Neymar du stylisme. Son transfert chez LVMH (on connait pas le montant) a clôturé la Fashion Week. C'est le coup du mercato de l'année. Il devra faire passer le chiffre d'affaires de la griffe Céline de 1 à 2 milliards d'euros au plus vite.
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