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Hassan Rohani, chef d'état iranien, aux Nations Unies
Crédit : TIMOTHY A. CLARY / AFP
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56,4 millions d'Iraniens sont appelés aux urnes, ce vendredi 19 mai, pour désigner le nouveau président de la République islamique. Au début de cette journée, le guide suprême Ali Khamenei a été l'un des premiers à voter, et a exhorté la population à voter. "Lorsque l'on accomplit une bonne action, on doit le faire le plus tôt possible", a-t-il déclaré. "Le destin du pays est entre les mains des Iraniens qui choisissent le chef de l'exécutif."
Quatre candidats sont en lice pour ce scrutin aux faux-airs de référendum sur la politique à mener à l'égard de l'international. Ils étaient initialement six à avoir vu leur candidature validée. Hassan Rohani, le président sortant soutenu par le camp des réformateurs et des modérés, qui avait succédé à l'ultraconservateur Mahmoud Ahmadinejad (Ce dernier a vu sa candidature rejetée, ndlr) et le conservateur religieux Ebrahim Raissi, réputé proche de l'ayatollah Ali Khamenei, sont considérés comme les grands favoris.
Deux autres candidats, l'un réformateur, Mostafa Mirsalim, et l'autre conservateur, Mostafa Hashemitaba, ont maintenu leur candidature. Mais le scrutin devrait en réalité être davantage un duel alors que le premier a officiellement incité à voter en faveur de Hassan Rohani.
Le scrutin se tient deux jours après la décision américaine de renouveler l'allègement des sanctions contre l'Iran, conformément à l'accord nucléaire de 2015 entre Téhéran et six grandes puissances, dont les États-Unis et la France. Le président Rohani, élu en 2013, a consacré la majeure partie de son premier mandat de quatre ans à la négociation de cet accord ayant permis d'entamer l'ouverture économique et politique de son pays.
Depuis la chute du shah d'Iran en 1979 et la révolution islamique, l'ancienne Perse a connu un repli très fort, vivant quasiment en autarcie économique pendant une trentaine d'années. Sous la présidence de Hassan Rohani, le pays a amorcé une vraie ouverture sur le monde.
Cette transition vers un autre modèle n'est pas achevée, deux ans après l'aboutissement des négociations. Le scrutin présidentiel est d'autant plus crucial qu'il pourrait donner un coup d'arrêt à cette dynamique, si d'aventure Hassan Rohani n'était pas réélu. En 2013, le modéré avait été élu avec 50,7% des suffrages à l'issue du premier tour de l'élection. Si aucun candidat n'est élu au terme du premier tour du scrutin 2017, un second tour avec les deux candidats ayant remporté le plus de votes sera organisé une semaine après. Il y a un peu plus d'un an, le 29 avril 2016, les modérés avaient remporté les élections législatives.
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