Au moins deux civils ont été tués dans des explosions causées par des bombes jeudi 14 janvier au centre de Jakarta, dont un néerlandais, selon le ministre des Affaires étrangères Bert Koenders. Cinq assaillants auraient également été tués lors de l'assaut et au moins deux d'entre eux se seraient vraisemblablement fait exploser. Selon la police, aucun assaillant n'a pris la fuite.
Les attaques ont été qualifiées "d'acte terroriste" par le président indonésien. Selon un porte-parole de la police nationale, un groupe lié à l'État Islamique est soupçonné d'en être à l'origine.
Dans une grande rue de la capitale indonésienne, des coups de feu ont été entendus à l'extérieur d'un café Starbucks à l'approche de policiers armés, a constaté un journaliste de l'AFP. Des corps étaient allongés au sol, près d'un poste de police où les explosions ont retenti, selon le journaliste de l'AFP. Ce poste de police, situé sur une artère fréquentée de la ville, a été endommagé après que six explosions ont retenti. Des coups de feu ont également été entendus à l'extérieur d'un café, selon le journaliste. La police a établi un cordon de sécurité. "Pour le moment, les coups de feu ont cessé mais des tireurs sont toujours en fuite, nous redoutons de nouveaux coups de feu", a-t-il ajouté.
Des policiers lourdement armés ont évacué un blessé ensanglanté au sol, et des hélicoptères survolaient la zone des explosions, selon un journaliste de l'AFP. Des membres de forces de l'ordre sur place ont indiqué à des journalistes de l'AFP de "s'éloigner" de la zone délimitée par la police. Aucune information n'a été communiquée dans l'immédiat sur les origines de ces explosions.
La police indonésienne était en alerte maximale pendant les fêtes de fin d'année en Indonésie, après avoir déjoué un attentat suicide projeté à Jakarta pour le Nouvel An par des extrémistes présumés pour certains liés au groupe jihadiste Etat islamique, selon la police. En décembre, la police avait arrêté cinq personnes soupçonnées d'appartenir à un réseau proche de l'organisation Etat islamique (EI) et quatre autres en rapport avec le groupe extrémiste Jemaah Islamiyah, responsable d'attentats de grande ampleur en Indonésie. Les forces de l'ordre avaient saisi du matériel servant à la fabrication d'explosifs ainsi qu'un drapeau inspiré par le groupe Etat islamique (EI).
Les extrémistes islamistes avaient également d'autres cibles dont des stations de police, des centres commerciaux, des groupes chiites minoritaires et des membres de l'unité d'élite de la police antiterroriste. Près de 150.000 policiers et militaires avaient été mobilisés pour garder des sites importants pendant la période d'alerte maximale durant les fêtes, du 24 décembre au 2 janvier. L'Indonésie, pays musulman le plus peuplé au monde, avait été précipitée dans sa propre "guerre contre le terrorisme" par les attentats de Bali en 2002 (202 morts). Mais l'archipel n'avait pas connu d'attentats majeurs depuis ceux qui ont fait neuf morts en juillet 2009 dans des hôtels de luxe à Jakarta.
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