Hong Kong, Norilsk, Chanel : à chacun sa révolution

Tous les regards sont encore tournés vers Hong Kong ce 1er octobre. La date est symbolique : elle coïncide avec la fête nationale en Chine. Il y a 65 ans, les communistes l'emportaient sur les nationalistes et proclamaient la République populaire de Chine. Les manifestants pro-démocratie veulent faire de cette fête nationale une démonstration de leur puissance de mobilisation et faire plier Pékin.

"Toute la planète se demande pendant combien de temps 1,3 milliard de Chinois vont supporter les humeurs de 7 millions de Hongkongais", écrit Jean Louis Hervois dans la Charente Libre. La lutte est incarnée par Joshua Wong, dont Les Échos dressent le portrait. Cet ado de 17 ans est à l'origine de la "révolution des parapluies". , 

Norilsk, îlot glacé perdu au milieu de la toundra

De son côté, le magazine Néon nous emmène à Norilsk, au nord du cercle polaire arctique. "Avoir 30 ans dans la ville la plus hostile du monde" : c'est le titre de ce reportage mené dans l'une des villes qui figurent parmi les dix plus polluées et les plus froides de la planète. Un enfer gris qui passionne la photographe russe Elena Chernichova.

Au bout du chemin, la désillusion. Au final, les jeunes de Norilsk rêvent tous de  fuir cet îlot glacé perdu au milieu de la toundra, où l'hiver vient de commencer. Ils ne reverront la lumière qu'en juin prochain. Le temps d'une révolution de la terre autour du soleil.

"Faites la mode, pas la guerre"

En "une" du Figaro, on retrouve en manchette une photo des manifestants de Hong Kong à côté d'un cliché d'une autre manifestation improbable et haute en couleurs : celle du défilé Chanel à Paris. Les mannequins ont défilé, pancarte de revendications en main, dans un Grand Palais où avait été reconstitué une rue de Paris. Le slogan : "Faites la mode, pas la guerre". À chacun sa révolution.

"Contre le cancer, la révolution en marche", titre pour sa part le magazine Rose. En photo, le tableau de Delacroix "La liberté guidant le peuple. Marianne est ici amputée d'un sein. "C'est le visage combattant de chacune de nos lectrices", dit le semestriel.