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François Hollande "condamne" l'initiative des parlementaires français auprès du "dictateur" Bachar al-Assad

Le président de la République a vivement condamné la visite de quatre parlementaires français à Bachar al-Assad en Syrie en début de semaine.

François Hollande à Manille le 26 février 2015

Crédit : JAY DIRECTO / AFP

La rédaction numérique de RTL & AFP

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Le président François Hollande a "condamné" le déplacement en Syrie de quatre parlementaires français, dénonçant notamment leur rencontre avec "un dictateur", Bachar al-Assad.

"Cette initiative, je la condamne. Je la condamne parce qu'il s'agit d'une rencontre entre des parlementaires français qui n'ont été mandatés que par eux-mêmes avec un dictateur qui est à l'origine d'une des plus graves guerres civiles de ces dernières années, qui a fait 200.000 morts. 200.000 !" a déclaré le chef de l'Etat lors d'une conférence de presse à Manille aux Philippines. Il a dénoncé cette rencontre - à laquelle ont participé trois des quatre parlementaires, le député PS Gérard Bapt n'y ayant pas assisté - "avec un dictateur qui a bombardé son propre peuple et qui a utilisé l'arme chimique pour détruire des vies humaines, des vies syriennes, des enfants, des femmes, des vieillards".

Pas de dialogue possible avec un dictateur

"La France a toujours dit qu'il ne pouvait pas y avoir de dialogue avec un dictateur qui utilise de telles armes et est à l'origine d'une telle guerre. Il y a d'autres façons d'aider la Syrie que d'aller rencontrer celui qui est responsable de cette désolation et ce n'est pas parce qu'il y a un groupe terroriste en Syrie, qui lui aussi commet le pire, massacre, tue, viole (...) que l'on pourrait faire je ne sais quel changement dans notre diplomatie", a-t-il ajouté. "Nous devons condamner ces deux forces, hélas, du mal, celle qui a provoqué la guerre et celle qui fait la guerre", a insisté François Hollande.

Le voyage de parlementaires français en Syrie où ils se sont entretenus avec Bachar al-Assad a continué de faire des vagues jeudi, le Premier ministre Manuel Valls condamnant une rencontre avec "un boucher", et le patron du PS Jean-Christophe Cambadélis voulant sanctionner le député socialiste membre de la délégation.

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