Nous sommes un jour d’été, dans un quartier noir de Chicago. C'est l’histoire d’une fille et d’un garçon. Elle est une jeune avocate ; lui est son stagiaire. Il s’est arrangé pour la faire venir à un premier rendez-vous. Il est déjà amoureux. Elle se méfie un peu de ce garçon trop charmant, qui parle bien. Car la jeune femme préfère se concentrer sur ses priorités : sa carrière - comment s’imposer dans un milieu d'hommes blancs quand on est une femme noire ? - et sa famille - comment rester fidèle aux valeurs inculquées dans ce milieu populaire (elle habite d’ailleurs toujours chez ses parents) ?
Le jeune homme lui raconte son enfance. Sa mère blanche du Kansas qui l’a élevé à Hawaï puis en Indonésie, son père venu du Kenya. Peu à peu au fil de la soirée, il la séduit, lui offre une glace au chocolat et l'embrasse.
Cette histoire est celle de Barack et Michelle Obama. Elle se déroule en 1989. Cette histoire assez simple d’un amour naissant, de la première étincelle du couple le plus puissant du monde, est racontée dans un film qui sort ce mercredi 31 août sur les écrans français (il est sorti le 26 août aux États-Unis). First Date (Premier rendez-vous) est une romance.
Évidemment, c’est élogieux pour Barack Obama. Mais ça permet de mieux comprendre ce président métis, qui a grandi dans le Pacifique et dont les Européens ont parfois du mal à comprendre la singularité. Ce n’est pas une superproduction hollywoodienne, mais les critiques sont très bonnes et ça marche plutôt bien.
Ce qui est frappant c’est que 60% des tickets sont vendus à des spectateurs noirs. C’est dans un cinéma de Harlem, à New York, que les ventes ont été les meilleures. Comme si finalement les noirs américains étaient déjà nostalgiques de ce couple modèle, même si les deux mandats de Barack Obama n'ont pas pas permis de dépasser les tensions raciales.
Un deuxième film est en préparation sur Barack Obama. Son titre : Barry. C’est comme cela qu’il se faisait appeler au début des années 80 lorsqu'il était étudiant à l’université de Columbia à New York. C’est cette époque-là que raconte le scénario. Deux films, alors que Obama est encore au pouvoir, c’est inédit. Richard Nixon et George W. Bush ont fait l'objet de films d’Oliver Stone, mais c’étaient des parodies.
John Travolta a bien joué Bill Clinton dans Primary Colors un très bon film de Mike Nichols avec Dustin Hoffman et Emma Thompson dans le rôle d’Hillary. Mais ils paraissaient excessivement ambitieux, cyniques, sans aucun scrupule. Ce n’était pas vraiment à l'avantage des Clinton.
Donald Trump a déjà été dépeint au cinéma : le scénariste de Retour vers le futur raconte qu’il s’est inspiré de lui pour créer le personnage du grand méchant blond.
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