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Égypte: les journalistes d'Al-Jazeera vont être remis en liberté
La justice égyptienne a ordonné jeudi la remise en liberté des journalistes d'Al-Jazeera qui étaient emprisonnés depuis plus d'un an.
Accusés de soutien aux islamistes et emprisonnés depuis plus d'un an, deux journalistes de la chaîne qatarie Al-Jazeera font finalement être libérés, a décidé jeudi 12 février un tribunal égyptien chargé de les rejuger.
Le Canadien Mohamed Fahmy sera remis en liberté en échange d'une caution de 250 000 livres égyptiennes (environ 29 000 euros), tandis que son collègue Baher Mohamed a simplement été libéré.
Al-Jazeera a salué la décision de la justice égyptienne : "Nous sommes très reconnaissants. C'est un grand jour pour nous et nous espérons que toute l'affaire sera abandonnée", a déclaré Heather Allan, une responsable du canal anglophone d'Al-Jazeera.
Prochaine audience le 23 février
Il y a deux semaines, un autre journaliste de la chaîne du Qatar, l'Australien Peter Greste, avait été expulsé en vertu d'un décret présidentiel, alors qu'il avait été condamné avec ses deux confrères.
Les journalistes avaient été jugés coupables en juin 2014 lors d'un premier procès : Mohamed Fahmy et Peter Greste avaient écopé de sept ans de prison et Baher Mohamed à dix ans. La Cour de Cassation avait annulé ces jugements en janvier et ordonné un nouveau procès dans cette affaire, qui avait déclenché un tollé international et mis les autorités égyptiennes dans l'embarras.
La prochaine audience dans ce procès a été fixée au 23 février, a également annoncé la Cour.
