Canal de Panama: un compromis pour les travaux reste possible

Actuellement suspendus faute d'accord pour en financer le surcoût d'1,2 milliard d'euros, les travaux gigantesques d'élargissement du canal de Panama pourraient reprendre. L'administrateur du canal de Panama a assuré ce vendredi 8 février qu'il y avait une "possibilité" d'arriver à un compromis avec le consortium en charge des travaux.

"Nous maintenons ouverte la possibilité d'arriver à un accord et pour cela nous sommes en train de faire cet effort", a indiqué l'administrateur du canal de Panama Jorge Quijano. Il se réfère à l'envoi par l'Autorité du canal du Panama (ACP) d'une nouvelle proposition de cofinancement du surcoût des travaux au consortium international qui en est en charge, le GUPC, dirigé par le constructeur espagnol Sacyr.

Entre confusion et inquiétude

La proposition devrait "permettre de rendre viable la poursuite du projet", explique Quijano qui souligne que l'ACP se prépare "à prendre les actions que nous permet le contrat pour relancer le projet". Cette annonce de l'ACP a eu lieu quelques heures après celle de la suspension des travaux "en raison du refus exprimé par ACP de prolonger la négociation" sur le financement du surcoût des travaux de 1,2 milliard d'euros.

Mercredi, l'administrateur de la voie interocéanique Jorge Quijano avait annoncé la suspension du chantier par le GUPC, après la rupture des négociations entre l'ACP et le consortium entamées le 21 janvier. Mais le soir même, le consortium avait démenti la suspension du chantier, engendrant confusion et inquiétudes. Le projet pharaonique d'élargissement du canal de Panama, l'un des plus gros chantiers de génie civil au monde, devait selon le calendrier initial être achevé l'an prochain. Mais le contentieux pourrait, selon le GUPC, retarder de cinq ans l'aboutissement des travaux.

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