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Antony Blinken lors de son entretien sur RTL
Crédit : Christophe Guibbaud
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Les forces irakiennes ont lancé dans la nuit de lundi 17 octobre une offensive de grande envergure pour reprendre Mossoul, deuxième ville du pays, aux mains de l'organisation terroriste État islamique depuis juin 2014. Cette opération militaire est appuyée par une coalition internationale d'une soixantaine de pays menée par les États-Unis. Après cinq jours de bataille, le gouvernement américain affiche son optimisme par la voix d'Antony Blinken, secrétaire d'État adjoint des États-Unis, au micro de RTL. "Nous avons devant nous un moment d'opportunité et d'urgence. Nous avons une chance de reprendre ce califat géographique que Daesh a essayé de présenter au monde. Nous allons donc pouvoir éliminer ce califat", assure dans un français quasi-parfait le bras droit de John Kerry.
Bien que le terrain soit principalement occupé par l'armée irakienne, personne n'a oublié que les précédentes opérations militaires américaines dans la région se sont bien souvent traduites par un enlisement. Dans cette bataille de Mossoul, l'objectif est donc de ne pas s'éterniser dans la phase purement militaire. Mais alors que le commandant en chef sur place a évoqué "des semaines voire des mois" d'action sur le terrain, Antony Blinken préfère ne pas "mettre de date dessus". Car si l'armée irakienne affirme progresser plus rapidement que prévu, les 5.000 à 6.000 jihadistes encore présents restent coriaces. "Ils ont eu du temps pour préparer leur défense. Ils ont hélas toutes sortes de bombes et d'autres moyens de tenir et de rendre la vie difficile", explique le représentant de Washington.
Une fois que Daesh aura été délogé de Mossoul, l'administration américaine ne compte pas s'arrêter là et entend bien intervenir à Raqqa, le véritable fief de Daesh où des jihadistes de Mossoul sont d'ores et déjà en train de se replier, selon François Hollande. "L'urgence, c'est Raqqa. C'est de là que Daesh planifie les attaques extérieures. C'est la vraie capitale. Il y a urgence à prendre Raqqa, l'isoler tout d'abord et la saisir", prévient d'ores et déjà Antony Blinken à propos de ce sujet qui concerne particulièrement la France, car de nombreux jihadistes français se trouvent à Raqqa.
Mais à Mossoul, l'administration américaine devra faire attention à ne pas partir trop vite et oublier de stabiliser la région. Le proche du président Barack Obama reconnaît d'ailleurs aisément que le "plus important" sera les "questions humanitaires" en plus de l'autorité politique : "Il y aura beaucoup de gens déplacés. Les Nations unies et les pays concernés sont préparés à la chose. (...) Il y aura une grande solidarité internationale pour soutenir l'Irak".
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