Attaque d'un train en Suisse : une femme de 34 ans et l'assaillant ont succombé à leurs blessures

Un Suisse de 27 ans a mis le feu à un wagon d'un train, reliant Buchs à Sennwald, avant de poignarder des passagers samedi 13 août.

L'attaque d'un train suisse a fait un mort samedi 13 août.

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Un train, reliant les communes suisses de Buchs et Sennwald, a été attaqué samedi 13 août alors qu'il entrait en gare de Salez, à quelques encablures des frontières de la Suisse avec l'Autriche et le Liechtenstein. Aux alentours de 14h20, un Suisse de 27 ans, au casier judiciaire vierge, a mis le feu à un wagon avec un liquide inflammable avant de poignarder plusieurs passagers. Au lendemain de l'attaque, la police a annoncé qu'une femme de 34 ans a succombé à ses blessures, tout comme l'assaillant, qui a agi seul, selon les images de vidéosurveillance analysées par la police. Cinq personnes ont été blessées, dont une petite fille de six ans, qui reste dans un état préoccupant. Un premier bilan faisait état de six blessés.

Une enquête a été ouverte par le ministère public saint-gallois. "La question du mobile reste entière", affirme un communiqué de la police régionale de Saint-Gall, expliquant qu'"à l'heure actuelle, il n'y a aucun indice montrant que cet acte est terroriste ou motivé politiquement". Bruno Metzger, porte-parole de la police, a souligné que "le terrorisme n'est pas notre piste privilégiée". "D'autres mobiles" seraient plus probables. Un autre porte-parole de la police, Hanspeter Kruesi, a affirmé qu'il ne semblait pas que l'attaque ait été dirigée contre une personne en particulier. On ne sait pas, à ce stade de l'enquête, si l'agresseur connaissait ses victimes", a-t-il ajouté.

La Compagnie des chemins de fer fédéraux suisses (SBB) a indiqué à l'agence ATS qu'elle attendrait les résultats de l'enquête avant de décider d'un changement éventuel des mesures de sécurité habituelles.

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