Épargne : il existe de bonnes alternatives au Livret A
REPLAY / ÉDITO - La débâcle du Livret A pose la question du placement de nos économies. Petit tour d'horizon des pistes qui nous sont offertes.
Faut-il se résigner à voir son épargne s’évaporer ? Évidemment non ! C'est ce que montre le dossier de RTL en partenariat avec le dernier numéro du magazine Capital. Il existe une multitude de solutions qui sont aujourd'hui encore positives. Il ne faut pas craindre de les explorer, quel que soit son pécule. Pour autant, il ne faut pas totalement abandonner son Livret A. Il vaut mieux, même à 0,75%, conserver sur son livret réglementé un peu de liquide plutôt que sur son compte en banque, dont la tenue va de surcroît vous être facturé de façon non négligeable dès la rentrée par votre banquier.
Pour le reste tout dépend de votre profil, c’est-à-dire de votre âge, de votre goût pour le risque ou de vos souhaits en matières de succession. Pour un ménage actif, qui a une capacité d’épargne régulière. Pourquoi, par exemple, ne pas envisager le financement participatif des PME ? C’est utile à notre économie et bon pour le portefeuille : les rendements moyens sont de 7%. En plus, il y a un coup de pouce fiscal à la clé.
La pire des chausse-trappes, c’est l’empilement des frais et des commissions
Christian Menanteau
Pour un ménage installé mais encore jeune, il n’est pas maladroit de s’intéresser aux "fonds à coupons" qui se logent dans des contrats d’assurance-vie. Ils sont placés en Bourse, mais en échange d’un risque maîtrisé ils servent un rendement de 7 à 10 % par an. Pour les plus jeunes, ceux qui rentrent dans la vie active, monter la première pierre d’une acquisition immobilière sera leur acte de gestion le plus avisé à ce stade de leur vie.
Enfin pour ceux qui préparent leur retraite et leur succession, l'assurance-vie, qui est le produit phare des placements en France, est quasiment incontournable. Attention : les offres sont très nombreuses, une bonne étude préalable est indispensable.
La pire des chausse-trappes, parce qu’elle est a priori indolore, c’est l’empilement des frais, des commissions en tous genres prélevés par les assurances et les banquiers. Ces ponctions sont souvent exagérément élevées. Proportionnelles au montant de l’épargne, leur multiplication peut vous faire en valeur réelle perdre au final de l’argent. Sur ce front, battez-vous ! Vous n’êtes pas sans armes. Les contrats internet des enseignes sérieuses sont deux à trois fois moins chers en frais de gestion. Ils vous feront, pour la même somme, gagner de l’argent en net. Quand on apporte la matière essentielle, on négocie son prix.
La note du jour
14/20 à Thermonix. Le robot-cuiseur des repas de fêtes, qui va beaucoup fonctionner ces jours, s'est vendu à 250.000 exemplaires en France cette année. A 1.200 euros pièce, c'est un succès pour ce produit "made in France" pour le compte d'une entreprise allemande.
