La croissance du Produit intérieur brut (PIB) a atteint 1,1% en France en 2015, après s'être établie au quatrième trimestre à 0,2%, a annoncé vendredi l'Insee. Ce chiffre, conforme aux dernières prévisions du gouvernement, est le plus haut niveau atteint depuis quatre ans. Il est cependant inférieur à celui de la zone euro, qui devrait atteindre 1,5% en 2015, selon l'Institut national de la statistique et des études économiques.
Le ministre des Finances, Michel Sapin s'est félicité du niveau de la croissance française pour l'année écoulée ajoutant que celle-ci devait "s'amplifier en 2016". "2015 a été l'année de la reprise", a-t-il estimé en soulignant que l'activité avait "progressé de +0,2% au dernier trimestre de 2015, malgré les conséquences inévitables des attentats" du 13 novembre". "Les Français n'ont pas baissé les bras", a-t-il lancé.
Pour l'heure, le gouvernement n'a pas réussi à réduire le
chômage. Selon le ministère du Travail, le nombre de demandeurs d'emploi sans
activité a augmenté de 15.800 personnes (+0,4%) en décembre, concluant l'année
sur un record de 3,59 millions de chômeurs en métropole. Sur l'ensemble de
l'année, Pôle emploi a accueilli 89.900 chômeurs supplémentaires (+2,6%), même
s'il s'agit de la plus faible hausse depuis 2010. "C'est encore insuffisant", a reconnu jeudi Manuel Valls,
observant cependant que "pour la première fois depuis 2011, nous créons à
nouveau de la croissance".
Un chiffre possible grâce à la consommation des Français. Les dépenses de consommation des ménages en France, qui contribuent traditionnellement à la solidité de l'activité, ont augmenté de 1,4% en 2015, a annoncé l'Insee. Les investissements des entreprises ont pour leur part progressé de 2% par rapport à 2014. Les exportations ont quant à elles bondi de 5,9% en 2015, alors que les importations ont augmenté de 6,1%. De fait, "le solde extérieur contribue encore négativement à la croissance en 2015 (-0,2 point) mais moins qu'en 2014 (-0,5 point)", selon l'Insee.
"2015 est plutôt une forme d'année transitoire",
avec des éléments qui peuvent réamorcer un début de croissance, a estimé Mathieu
Plane, de l'Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE). La question est maintenant de savoir si la France en 2016
arrivera véritablement "à enclencher une reprise et à sortir de cette
croissance molle".
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