Consommation : les parents estiment que leurs enfants négocient davantage qu'eux au même âge

"Maman je veux ça ! Papa, tu m'achètes ça !" 52% des parents estiment que les enfants donnent plus leur avis aujourd'hui qu'eux-même à leur même âge, selon le baromètre du label "Approuvé par les familles" que RTL vous a dévoilé jeudi 12 février. Autre enseignement de l'étude : ils pensent que les enfants négocient et consomment beaucoup plus.

S'ils leur donne plus de "pouvoir" dans le choix des achats, huit parents sur dix ne considèrent pas leurs enfants comme plus conscients de la valeur des choses.
Les parents restent décisionnaires pour l'achat de la voiture, de la maison et les vacances. C'est vrai que c'est un lourd investissement. Ils décident aussi du choix des repas et de l'hygiène. Si des parents mangent bio, ils vont vouloir sensibiliser leurs enfants au développement durable, pour qu'ils le reproduisent plus tard. Là, ils voient dans la façon de consommer un acte d'éducation.

Domaines partagés

Il y a aussi des domaines partagés. C'est très différent pour le choix des jeux et jouets, l'achat des vêtements et des chaussures, l'équipement scolaire, les sorties, le goûter et le petit-déjeuner. Là, on est sur l'achat consensuel : l'avis de l'enfant compte autant que celui des parents.

En réalité, on le voit bien à Noël : le poste d'achat consacré aux enfants est le dernier poste sur lequel on rogne. Il y a sur-investissement émotionnel et financier de la part des parents. Dans ces domaines, on assiste vraiment à un grand changement. Les parents donnent une place tout à fait nouvelle aux enfants. Leur demander et leur accorder de la place, c'est aussi contribuer à l'harmonie familiale. Les parents veulent éviter les conflits et conserver la paix familiale.

L'invasion des nouvelles technologies

Les nouvelles technologies bousculent aussi la vie des familles. Les parents les considèrent comme inévitables, parce qu'elles offrent une ouverture au monde et participent à l'autonomie de l'enfant.

Pourtant, plus de la moitié des parents regrettent qu'elles prennent le pas sur la vie des familles. À tel point que la privation de jeux vidéo et d'équipements technologiques est citée aujourd'hui comme la première des punitions.