Les bourses européennes - et particulièrement celle de Paris qui passe sous la barre des 4.000 points - sont en pleine débandade. Pourquoi ce vent de panique alors que crise était annoncée derrière nous ? Ce jeu de massacre qui défonce actuellement tous les indices des deux côtés de l’Atlantique et en Asie, et qu’aucun expert n’avait anticipé, est d’autant plus inattendu que le foyer d’inquiétude se loge dans un secteur que l’on croyait immunisé, vacciné : celui des banques.
Pour justifier leurs craintes, les investisseurs proposent trois explications à ce coup de Trafalgar :
1/ Les banques auraient trop investi dans le pétrole. Pas faux, mais insuffisant pour justifier la violence du choc.
2/ Les taux d’intérêt négatifs minent leur profitabilité et les déstabilisent. Pourquoi pas ? Mais c’est encore un peu court : BNP Paribas vient d’afficher 7 milliards de profits.
3/ L’économie chinoise ralentit, le dollar baisse et la croissance mondiale est moins tonique que prévu. Tout cela est exact. Mais il ne s’agit encore que d’un coup de mou, pas d’un coup de poignard.
Peut-être que les banques elles-mêmes sont malades. Les établissements français ont effectivement perdu 25% de leur valeur depuis le 1er janvier. Mais il est difficile de considérer que nos banques - même les allemandes qui marchent encore de guingois - sont mal évaluées. Pas de subprimes à l’horizon. Pas d’activités spéculatives hors normes. Pas de bulles immobilières comme en Espagne en 2007 en vue. Si en Grèce ou en Italie les soucis perdurent, les banques y sont trop modestes pour menacer le système. Alors faute d’explications cohérentes et documentées, il n’est pas interdit de se tourner vers la théorie de Panurge. Les investisseurs déroutés et sans boussole ont un coup de panique. Comme ils fuient en bande, la meute emporte tout.
Est-ce un coup dur pour les petits épargnants ? C’est une des rares certitudes. Pour les 20 millions de Français dont une partie de l’épargne ou de la retraite dépend de la bourse, une chute de 15% en vingt jours ouvrés c’est violent. Il faudra du temps pour que les indices remontent la pente. Cet épisode laissera des traces dans nos plans d’épargne. Comme il en laissera dans l’économie. Des indices coupés des réalités économiques c’est fondamentalement malsain.
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