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Liaison Roissy-Paris : la première voie d'autoroute réservée aux bus et aux taxis entre en service

La voie de gauche de l'A1 reliant l'aéroport de Roissy à Paris est désormais réservée aux bus et aux taxis entre La Courneuve et Saint-Denis. Un dispositif similaire devrait être ouvert pour l'aéroport d'Orly d'ici le mois de mai.

L'autoroute A6 (illustration)
Crédit : AFP
Autoroutes : un accord trouvé après des mois de tensions
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Un début de solution pour régler le problème ? À compter du mercredi 29 avril, la voie de gauche de l'autoroute reliant l'aéroport de Roissy à Paris sera réservée aux bus et aux taxis, avant l'entrée en service d'un dispositif similaire sur l'axe reliant l'aéroport d'Orly à la capitale, prévu fin mai.

Les automobilistes habitués aux bouchons matinaux de l'autoroute A1 devront bientôt laisser passer bus et taxis. La voie de gauche leur est réservée aux heures de pointes, de 06H30 à 10H00 en semaine, hors période estivale, sur un tronçon de 5 kilomètres dans le sens Province-Paris.

Ouverture de l'accès à d'autres lignes en discussion

Le secteur concerné s'étend de l'échangeur avec l'autoroute A86, à hauteur de La Courneuve, et le Stade de France, à Saint-Denis. Dans cette zone ne pourront circuler que les taxis, les bus de la RATP (lignes 252, 350 et Roissybus), les utilitaires du réseau PAM (transport de personnes âgées ou handicapées) et les Cars Air France exploités par Keolis, filiale du groupe SNCF.

L'accès pourrait être ouvert à d'autres "lignes de car assurant la desserte régulière des aéroports", à condition qu'elles soient conventionnées par le Syndicat des transports d'Ile-de-France. Les navettes d'easyBus, qui assureront  40 allers-retours quotidiens entre Paris et Roissy à partir du 15 mai, ne sont pas concernées pour l'instant.

Covoiturage exclu, pas d'amendes dans l'immédiat

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Les autocars de tourisme sont également exclus du dispositif, de même que les véhicules particuliers utilisés en covoiturage, impossibles à contrôler en temps réel. "On n'a pas les moyens de vérifier le nombre de passagers", explique l'entourage du secrétaire d'Etat, Alain Vidalies. Deux points de contrôle automatique sont cependant disposés le long de la voie réservée, afin d'identifier les véhicules non autorisés, mais la sanction prévue (une amende de 135 euros) ne sera pas appliquée dans l'immédiat, les autorités privilégiant une "pédagogie longue".  

8 minutes gagnées depuis Roissy, sur une autoroute "sous-exploitée"

Entre temps, les pouvoirs publics auront eu le temps de confronter leurs prévisions à la réalité. Selon ses concepteurs, la voie réservée sur l'A1 fera gagner 8 minutes aux bus et taxis sans pour autant rallonger le temps de parcours des automobilistes. Ce scénario repose sur la neutralisation d'une partie de la voie de droite du périphérique extérieur parisien, qui sera interdite à la circulation aux abords de la porte de la Chapelle, également de 06h30 à 10h00, pour faciliter l'insertion des véhicules provenant de l'A1.

Un débouché plus fluide permettrait d'accroître le trafic d'une autoroute jugée "sous-exploitée", avec tout de même 4.400 véhicules par heure le matin sur les derniers kilomètres en direction de la capitale. Les responsables du projet s'attendent au moins à une augmentation du nombre de taxis empruntant cet itinéraire, qui passerait de 300 à 530 par heure  selon leurs projections, le nombre de bus et cars restant stable à 15 par heure.

D'abord Roissy, puis Orly

Sur le même modèle, une voie réservée doit être mise en service fin mai sur l'autoroute A6a en provenance de l'aéroport d'Orly, sur un segment de 3 kilomètres, pour un gain de temps "supérieur à 10 minutes". A l'échelle de la région francilienne, sept autres projets similaires sont à l'étude, certains incluant la création d'une voie supplémentaire, comme sur l'A10 dans le département de l'Essonne.

La priorité accordée aux bus et taxis mécontente déjà la Fédération française des motards en colère (FFMC), qui a dénoncé vendredi dans un communiqué "une mesure dangereuse, contraire aux impératifs de mobilité et de partage de la route", qui "ne manquera pas de provoquer de fortes réaction de la part des usagers". La FFMC pointe en outre un "conflit" avec l'expérimentation de la circulation inter-files des deux-roues motorisés dans les embouteillages, qui doit débuter à l'automne dans quatre zones, dont l'Ile-de-France. 

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