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L'urgence au quotidien
Evelyne, son mari et les deux enfants vivent depuis le mois d'août dans leur voiture. Leur maison est loin d''être finie. En attendant, c'est un cauchemar au quotidien..
Julien Courbet
Crédit : Christophe Guibbaud / Sipa pour RTL
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Le cas d'Evelyne
En juin 2016, Evelyne signe un contrat de construction de maison individuelle. Le chantier devait durer 12 mois à partir du début des travaux. On lui promet d’abord une livraison courant avril 2017, date qui est rapidement reportée à août 2017 parce que le chantier débute avec plusieurs mois de retard. Elle accepte ce délai. Mais au mois de mai, on l’informe d’un nouveau retard, cette fois la société parle d’une livraison pour décembre. A ce moment-là déjà, Evelyne met en demeure la société de trouver une solution. Malheureusement, la maison est loin d’être terminée… le chantier est à l’arrêt depuis octobre. Il reste toute la plomberie, l’électricité, le système de chauffage, la chape liquide, le carrelage, l’enduit extérieur etc… soit environ 40% du chantier à finir.
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