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Robert Pirès "tenté" par un retour en France et une carrière d'entraîneur
REPLAY INTÉGRAL - Désormais seul champion du monde français encore en activité, Robert Pirès attend une proposition du championnat indien mais avoue être tenté par un retour en France si l'occasion se présente.
Robert Pirès en novembre 2014 sous les couleurs du FC Goa
Crédit : AFP/S.Hussain
Il le dit lui-même : "C'est un peu papy fait de la résistance". Robert Pirès est le dernier joueur encore en activité issu de l'équipe de France championne du monde en 1998. À l'âge de 41 ans, il n'a toujours pas envie de tirer sa révérence et ainsi suivre le sillage de David Trezeguet et Thierry Henry qui ont pris leur retraite ces derniers mois.
Le milieu de terrain affirme qu'il se sent encore capable d'apporter quelque chose à une équipe professionnelle. "Je ne pensais jamais a être le dernier à être en activité, je n'ai pas décidé de raccrocher car je me sens bien, indique-t-il. Physiquement, je tiens encore la route, je reviens du championnat indien et j'attends de nouveau une proposition venant de la bas."
Il faut être honnête, le Pirès de 1998 n'est plus là
Robert Pirès
Disputant avec le FC Goa le championnat indien la saison dernière (qui se tient d'octobre à décembre ndlr), il a mené son équipe jusqu'en demi-finales. "Beaucoup de gens me disent "il faudrait penser à s’arrêter, t'es 'carbo', t'es cuit', s'amuse-t-il. Mais moi je leur dis non, parce que j'aime le football, c'est ma passion, ma drogue. Et tant que mon corps pourra encaisser les coups je continuerai. Ce que j'ai fait en Inde, même si le niveau n'est pas très élevé, il faut le faire".
Toujours proche des joueurs de la génération 1998
Interrogé sur la question d'un éventuel retour, notamment dans ses "clubs de cœur" que sont Metz et Reims, il concède que c'est une hypothèse qu'il écarte pas. "Oui ça pourrait me tenter, après je ne sais pas trop... Si au bout du troisième ou quatrième match je n'ai pas marqué, c'est inévitable que les supporters vont me prendre en grippe. Il vont demander 'où est le Pirès de 98 ?' Il faut être honnête il n'est plus là. Je connais bien les deux présidents de Reims et Metz, et je ne peux pas oublier ce qu'il s'est passé là-bas. Mais le championnat indien c'est autre chose, c'est la fantaisie, la fête et avant tout le football".
Guidée par Aimé Jacquet, l'équipe de France est sacrée pour la première (et seule) fois
Crédit : PATRICK HERTZOG / AFP
J'ai changé d'avis, aujourd'hui ça me tente d'entraîner un club
Robert Pirès
Nouveau désir qui a émergé en lui, il est aujourd'hui tenté par une carrière d'entraîneur même s'il sait que ce sera difficile. "Il y a trois ans je répondais catégoriquement non à cette question, rappelle-t-il. Aujourd'hui, je change d'avis car le football m'a appris certaines valeurs, et je pourrai les transmettre à des jeunes ou a des pros. Mais c'est un métier très, très dur, et Il faudrait que je muscle mon jeu".
L'ancien joueur d'Arsenal et de l'OM précise aussi qu'il est toujours en contact avec ses anciens coéquipiers de la génération 1998-2000. "Allo, s'amuse-t-il. Hier soir, j'étais avec mon ami Sylvain Wiltord, dimanche je serais à Arsenal-Aston Villa avec Henry. Zizou, Duga, Liza... Même Desailly ! Tout le monde pense que l'on ne peut pas être ami avec Marcel Dessailly mais je le suis. Deschamps, Viera c'est la même chose. Je pourrai faire la liste complète sans problèmes".
