Jean-Michel Aphatie : "L'Iran, un grand pays aux attitudes condamnables"

CHRONIQUE - La Coupe du monde se poursuit au Brésil. L'équipe d'Iran, qui a donné du fil à retordre à l'Argentine de Lionel Messi, retient l'attention et force même la sympathie.

Des femmes iraniennes saluent, le 21 juin à Téhéran, la prestation de leur équipe de foot au Mondial brésilien

Crédit : AFP / Atta Kenare

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Les Iraniens ont fait la fête samedi 21 juin dans les rues de Téhéran malgré la défaite (0-1) face à l'Argentine dans les ultimes minutes de leur rencontre du Mondial brésilien.

Les médias iraniens révèlent que le lendemain, des femmes ont été empêchées d'assister au match de Ligue mondiale de volley-ball entre l'Iran et l'Italie dans un stade de Téhéran. Les femmes sont interdites de stade en Iran, quel que soit le sport. Pourquoi ? Aucune loi ne le dit.
Le président Hassan Rohani, qui prône une plus grande liberté politique et culturelle, y est favorable. Mais il se heurte à l'opposition des autorités sportives (des hommes), soutenues par les autorités religieuses (des hommes).

Quand on voit les Iraniens défendre leurs couleurs au Brésil, on se dit qu'il ne faut pas oublier ce qu'est l'Iran : un pays d'hommes livré à la religion jusqu'à l'excès. C'est un grand pays, mais avec des attitudes qui doivent être condamnées.