389 millions d'euros. Depuis l'arrivée de QSI, c'est la somme que le Paris Saint-Germain a investi sur le marché des transferts (108 millions en 2011/12, 147 en 2012-13 et 134 l'été dernier). Mais à quelques semaines de l'ouverture du prochain mercato (il démarrera le 10 juin et se refermera le 1er septembre), le club de la capitale avance cette fois-ci les yeux bandés.
En réalité, le voile se lèvera complètement d'ici quelques jours, quand l'Instance de Contrôle Financier des Clubs (ICFC) aura donné son verdict concernant la ou les sanctions applicables au nom du fair-play financier.
Quand bien même le PSG risque de ne pas pouvoir utiliser ses recrues en Ligue des champions ou leur offrir les salaires mirobolants qu'il aurait voulu, Nasser Al-Khelaïfi et Jean-Claude Blanc s'affairent déjà à trouver qui viendra renforcer l'effectif parisien.
Deux postes sont ainsi ciblés : celui d'arrière-droit, occupé la plupart du temps par Gregory Van Der Wiel, et un milieu de terrain, qui viendrait répondre à l'appel de Thiago Motta pour plus de concurrence.
Depuis plusieurs mois, deux noms reviennent avec insistance. Deux noms qui, au niveau du prix d'achat et des conditions salariales, pourraient être envisagés malgré l'épée de Damoclès de l'UEFA.
Au cœur de l'actualité après avoir dégusté une banane qu'on lui avait jeté en plein match, le Brésilien Dani Alves pourrait rester en haut de l'affiche avec une arrivée en France. Depuis la saison dernière, le club de la capitale lorgne sur le latéral auriverde, à qui il reste un an de contrat du côté de Barcelone.
Si des contacts qui n'avaient pas aboutis ont bien été établis du temps où Leonardo était directeur sportif, le joueur de 31 ans se montrerait désormais plus réceptif à un départ pour la Ligue 1, selon l'Équipe.
Les négociations aboutissent rarement pendant les grandes compétitions internationales (il participera à la Coupe du monde cet été avec le Brésil), mais pourraient se conclure avant. La seule année de contrat qu'il reste à Dani Alves étant gage d'un transfert financièrement raisonnable.
Cet hiver, avant l'arrivée de Yohann Cabaye, le PSG avait également ciblé l'ancien lyonnais Miralem Pjanic. Élément clé de l’excellente saison de la Roma de Rudi Garcia, l'international bosnien plaît toujours autant au board parisien, qui imagine un échange pour réduire le coût du transfert.
Auteur de coup d'éclats mémorables mais trop irrégulier, Javier Pastore pourrait être concerné. L'ancien joueur de Palerme n'a jamais caché son amour pour l'Italie et la Serie A, qu'il ne rechignerait pas à retrouver, surtout que la Roma présente un challenge tout à fait séduisant avec une participation déjà certaine à la Ligue des champions.
Voilà donc les deux dossiers auxquels s’attelle le PSG, qui n'en serait pas moins rassasié s'ils venaient à se concrétiser. Habitué aux recrutements clinquants, le champion de France aimerait aussi faire venir Pogba ou les joueurs de Chelsea Hazard et Oscar.
José Mourinho, concerné lui aussi au premier chef par le fair-play financier, avait prévenu il y a quelques semaines que débaucher ses deux joueurs coûterait la bagatelle de 360 millions d'euros.
Une somme qui avait sans doute étiré le sourire des dirigeants parisiens. L'UEFA, elle, était restée de marbre.
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