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Coupe du monde 2014 : la presse nationale salue le parcours des Bleus
Au lendemain de l'élimination de l'équipe de France par la Mannschaft, la presse nationale salue la performance des Bleus, "sortis avec mention" de la compétition.
Des supporters de l'équipe de France dans les gradins du Maracana, le 4 juillet, après l'élimination des Bleus par l'Allemagne
Crédit : AFP / FRANCK FIFE
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Les échos de Rio se font largement entendre dans la presse française, ce samedi 5 juillet. Après la défaite des Bleus 1-0 en quarts de finale face à une Allemagne, les journaux nationaux saluent le parcours plein de promesses des hommes de Didier Deschamps, à deux ans de l'Euro 2016 en France.
L'Equipe salue le parcours des joueurs français "sortis avec mention" du Mondial, le même jour qu'étaient connus les résultats du baccalauréat. "L'allant affiché au Brésil a ressuscité un élan qui (les) escortera les deux prochaines années", écrit Fabrice Jouhaud dans l'éditorial du quotidien sportif.
"Adieu Rio" titre Libération qui raconte que l'Allemagne a mis "fin sèchement à l'aventure brésilienne de l'équipe de France" qui a toutefois "redoré son image" au cours de la compétition.
"L'équipe de France a perdu. Comme à chaque fois qu'elle affronte l'Allemagne en Coupe du monde. Elle a tout simplement perdu contre plus fort, plus expérimenté, plus talentueux sans doute aussi", écrit Eric Decouty dans son éditorial.
"Merci quand même"
De son côté, Le Parisien/Aujourd'hui en France dit "Merci quand même !" aux joueurs de l'équipe de France. Pour Stéphane Albouy, cette défaite est "synonyme d'espoir et d'une nouvelle épopée à écrire lors du Championnat d'Europe en France. Rendez-vous en 2016 !"
"L'Allemagne met fin aux espoirs des Bleus", constate Le Figaro. "Pour la France, gagner balle au pied contre l'Allemagne est décidément aussi difficile que d'imiter ses performances économiques", se désole Yves Thréard dans son billet.
L'équipe allemande, plus réaliste
Pour SoFoot.com, l'explication de la défaite française réside aussi dans le "réalisme" de la Mannschaft, qui "a géré l'avantage acquis grâce à Hummels dès l'entame" dans "un quart de finale qui n'a jamais vraiment voulu débuter".
LeMonde.fr souligne de son côté le rôle déterminant d'un homme, le gardien du Bayern Munich Manuel Neuer, qui "a une ultime fois affiché sa maîtrise, détournant d'une claquette une frappe dans le temps additionnel de Benzema" (90+4) et ainsi "enterré pour de bon les espoirs français".
