Ce groupe G fait partie des plus indécis de la compétition (12 juin-13 juillet). Car si la qualification de l'Allemagne ne semble faire aucun doute, il est encore difficile de départager le Portugal de Cristiano Ronaldo et le Ghana, qui a fait forte impression lors de ses deux dernières (et uniques) apparitions au Mondial.
À chaque grande compétition internationale, c'est le même scénario qui se reproduit. L'Allemagne est toujours classée, jamais championne. Si la sélection de Joachim Löw aspire à côtoyer les sommets, la première étape est le passage des poules. Et celle-ci semble clairement à la portée de la Mannschaft.
La chancelière Angela Merkel a annoncé qu'elle assisterait "au premier match de l'équipe allemande en phase de poules". Le décor est planté : la Mannschaft a un statut de "star" de ce groupe à justifier. Elle compte pour cela sur Miroslav Klose, qui n'est plus qu'à deux unités du record de buts de Ronaldo en Coupe du monde (15 réalisations) mais aussi sur une impressionnante génération de jeunes joueurs déjà matures.
Marco Reus (24 ans), André Schürrle (23 ans), Toni Kroos (24 ans), Mario Götze (21 ans) et Thomas Müller (24 ans), pour ne citer qu'eux, sont déjà très expérimentés pour leur âge. Ce sont des joueurs confirmés en club comme en sélection.
Imaginer cette jeune génération encadrée par les "tauliers" que sont Lahm, Schweinsteiger ou Klose laisse penser que l'Allemagne a peu de soucis à se faire dans ce groupe.
Pour la deuxième place, le Ghana et le Portugal devraient se tirer la bourre, et la confrontation entre les deux équipes le 26 juin (18h) sent déjà la poudre.
Le Portugal semble beaucoup trop dépendant de sa vedette Cristiano Ronaldo. Certains joueurs comme Pepe ou Moutinho font figure de leaders, mais la sélection semble encore limitée, notamment en attaque, où Cristiano Ronaldo va se sentir bien seul. Des arguments et des limites. Tout comme le Ghana...
Cruellement éliminés en quart de finale en 2010 (une main volontaire de l'Uruguayen Luis Suarez a empêché les Black Stars d'inscrire le but vainqueur), les hommes de Kwesi Appiah n'en ont pas moins été convaincants. En deux participations, ils comptent 9 matches pour 4 victoires et 2 nuls. Et des joueurs comme Gyan, les frères Ayew ou Kwadwo Asamoah rendent cette équipe difficile à aborder.
Les États-Unis de Jürgen Klinsmann paraissent plus limités. D'autant que le technicien allemand a décidé de se passer des services de la star Landon Donovan. Si les résultats des Américains en éliminatoires sont plutôt satisfaisants, leurs arguments paraissent encore limités à ce niveau, et ils devraient terminer derniers du groupe.
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