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US Open : qui est Lucas Pouille, le tombeur de Rafael Nadal

PORTRAIT - Le Français de 22 ans, 25e joueur mondial, a réussi dimanche 4 septembre un exploit majeur dont ne font que rêver la plupart des autres joueurs : battre l'Espagnol en 8e de finale d'un tournoi du Grand Chelem.

Lucas Pouille le 4 septembre 2015 à Flushing Meadows

Crédit : Mike Frey/BPI/Shutterst/SIPA

Grégory Fortune

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Le tennis français était reparti en berne de Rio, sans médaille et surtout proche de la crise de nerf. Trois semaines plus tard, le revoilà conquérant à New York avec deux visages connus du grand public, Gaël Monfils et Jo-Wilfried Tsonga, et un nouveau en quart de finale, Lucas Pouille. Le Nordiste de 22 ans est entré en pleine lumière dans la nuit de dimanche 4 à lundi 5 septembre heure française en s'offrant Rafael Nadal en cinq manches (6-1, 2-6, 6-4, 3-6, 7-6). Il visera la première demi-finale de sa jeune carrière en Grand Chelem mardi 6 septembre face à Monfils. 

Considéré comme un grand espoir du tennis bleu-blanc-rouge, "La Pouille", son surnom, avait déjà atteint les quarts de finale de Wimbledon en juillet dernier. Mais à Londres, pas plus qu'auparavant depuis ses débuts, il n'avait eu à écarter de membre du top 5 mondial. Face à Nadal, le natif de Grande-Synthe, né d'un père français et d'une mère finlandaise qui se sont rencontrés en Angleterre lors de leurs études respectives, restait sur une cuisante expérience face à Nadal lors d'un match d'entraînement. "Il m'avait 'découpé' 6-1, 6-2 ou 6-3 (...) j'en avais fait mon favori pour le titre", a-t-il rappelé après sa victoire.

Cette fois-ci, le 25e au classement ATP (78e fin 2015), 4e dans la hiérarchie française derrière Tsonga (11e), Monfils (12e) et Gasquet (15e), a asphyxié l'Espagnol de 30 ans (5e) d'entrée. Sans complexe, Pouille a multiplié les coups gagnant durant plus de quatre heures. Le nonuple vainqueur de Roland-Garros pensait avoir fait le plus difficile en enlevant le quatrième set puis en réalisant le break dès le début de la dernière manche. Le Français s'est retrouvé mené 4-2. Mais il est revenu et c'est lui qui a été le plus costaud dans le jeu décisif en faisant preuve d'une incroyable sa solidité mentale et de justesse tactique, les points forts habituels du Majorquin. 

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