VIDÉO - Asia Argento critique âprement Franz-Olivier Giesbert sur Twitter
L'actrice a laissé éclaté sa colère après avoir entendu le journaliste s'exprimer sur les actrices victimes d’agressions sexuelles sur le plateau des "Terriens du dimanche".
"Toutes les femmes, actrices ou non, violées par Harvey Weinstein ou d'autres monstres, sont des survivantes et des sœurs". L'actrice et militante Asia Argento s'est durement opposée à l'analyse du journaliste Franz-Olivier Giesbert sur le mouvement #MeToo.
Invité de Thierry Ardisson pour l'émission Salut les Terriens ! sur C8, l'éditorialiste du Point a expliqué : "Vous ne croyez pas que Catherine Deneuve, Brigitte Bardot aussi, ont dit des choses très justes sur cette question (du harcèlement des femmes via une tribune qui a fait polémique, ndlr). Ces grandes actrices qui se présentent comme des femmes crucifiées qui ont été violées par un type qui - comment dire - oui, quand on va le soir, convoquée par Harvey Weinstein qui est dans sa robe de chambre, on arrive, on entre et puis il ouvre sa robe de chambre, on sait très bien pourquoi il vous convoque, expliquait-il.
Et Franz Olivier-Giesbert de continuer : "Moi je pense quand même que dans cette affaire-là, ils ont oublié les femmes de ménages, ils ont oublié les filles, les caissières, dans la grande distribution, violées, persécutées, harcelées et qui finissent parfois par céder ; elles ne sont pas là. Ce sont elles, les belles actrices qui seraient les victimes".
Une hiérarchisation entre les victimes qui a fait bondir les internautes : "Donc en mai 2018, on explique encore, tranquille en prime-time, que si des actrices ont été violées par #Weinstein, c'est qu'elles l'ont bien cherché", notait l'un d'eux, le 27 mai 2018. Une séquence dont s'est emparée immédiatement Asia Argento qui a accusé Harvey Weinstein de viol jusque lors de la cérémonie de clôture du Festival de Cannes.
"Des hommes comme vous, Franz-Olivier Giesbert, essayez de sauver votre place dans le patriarcat en faisant penser le poids de la honte sur les victimes, vous êtes juste des enfoirés malades", a-t-elle tweeté en prenant la peine de mentionner le compte du journaliste pour qu'il ne manque pas son message retweeté plus de 1.300 fois.
