"Ne reste que la violence", de Malcolm Mackay : "Un récit parfaitement tenu et sans temps mort"

Calum MacLean est un tueur à gages opérant en Écosse, qui veut raccrocher après son dernier contrat. Il aimerait vivre une vie normale, comme son frère William qui est garagiste. Il n'est cependant pas facile de se retirer d'un milieu aussi vil, qui plus est dans une ville de Glasgow où l'on parle beaucoup.

Ne reste que la violence est le dernier opus de la trilogie écrite par Malcolm Mackay, consacrée à Calum MacLean. Cette série policière entamée il y a trois ans est enthousiasmante par sa qualité d'écriture sèche et percutante, mettant en scène des situations réalistes.

Il n'y a rien à jeter dans "Ne reste que la violence". Le récit est parfaitement tenu et ne comporte aucun temps mort.

Bernard Poirette