"Warcraft : Le Commencement" : une entrée réussie dans le royaume d'Azeroth

L'excitation était à son comble dans la salle du Grand Rex, le 24 mai pour l'avant-première mondiale de Warcraft : Le Commencement. Le film débarque ce 25 mai au cinéma en France, quelques semaines avant la sortie américaine. Dans les fauteuils de la salle, fans de la Horde et de l'Alliance étaient survoltés, certains brandissaient même des drapeaux. Le film a été applaudi à tout rompre dès les premières secondes. Il faut dire que Duncan Jones, le fils de David Bowie, a fait les choses en grand, pour la première adaptation sur grand écran du jeu mondialement connu. On vous raconte, sans spoilers.

Deux clans. Un royaume. L''une des essences de World of Warcraft se dévoile au cinéma. D'abord la terre dévastée des Orcs (la Horde), puis le royaume luxuriant d'Azeroth. Menés par le redoutable Gul'Dan, qui maîtrise le Fel, une forme de magie destructrice, les Orcs sont contraints d'envahir le monde des Humains (l'Alliance) pour survivre. Mais, ils sont loin de vouloir cohabiter. Et dans le clan des Humains, le Commandant Lothar, aidés de Khadgar, un "apprenti mage" et Medivh le Gardien, tente de repousser ces ennemis d'un autre monde, tout en voulant trouver la meilleure solution.

De la magie et des combats enragés

Avec des effets spéciaux époustouflants qui plongent les spectateurs dans un réalisme saisissant, Ducan Jones retranscrit l'atmosphère du jeu avec brio. On est transporté aux quatre coins du royaume d'Azeroth. La 3D est un plus, pour vivre au plus près l'action de la bataille. Coups de hache, têtes écrasées, et hurlements de la Horde, tout y est pour un spectacle effréné.

Mais, que serait Warcraft sans ses mages ? Là aussi, entre les incantions et les sorts, Khadgar et Medivh ont tout bon. On n'oublie pas non plus le Commandant Lothar Arduin, qui mène ses soldats d'une main de maître, pour la protection du roi Llane Wrynn et des siens. Un héroïsme engagé que l'on retrouve dans l'autre clan avec Durotan, le chef des Loups-de-givre. Quant à Garona, la touche féminine dans ce monde de brutes, elle prouve qu'elle sait se battre au même titre que les guerriers des deux camps.

Une adaptation fidèle au jeu

L'adaptation reste fidèle à l'univers de World Of Warcraft avec les deux clans de la Horde et de l'Alliance, sans oublier ses leaders. Cependant, il se peut que certains joueurs trouvent que Duncan Jones en fait parfois un peu trop, mais on lui pardonne facilement. Attention, on ne vous dit pas qu'il en fait des tonnes, seulement qu'il a pris certaines libertés par rapport au synopsis connu des gamers.

Enfin, le réalisateur convainc grâce à une mise en scène qui ne s'essouffle pas en deux heures et des personnages qu'on prend le temps de découvrir. Même les non-initiés comprendront les enjeux des luttes et les rôles des protagonistes. Le film porte donc bien son nom de Commencement et il se pourrait bien qu'il fasse naître de nouveaux adeptes de l'univers.

Un "Commencement" en beauté

Warcraft : Le Commencement est donc à la hauteur des attentes. Il surprend et captive. Une belle surprise de la part du réalisateur, qui prouve qu'une adaptation de jeu vidéo peut être réussie (ceux qui ont vu Prince of Persia : Les Sables du temps comprendront). Et si au final les prochains super-héros du cinéma étaient en réalité nos héros de jeux sur petits écrans ?

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