Boy George revient avec "This is what I do", un album solo "marqué par les années 1970", dit-il
Le retour musical de la semaine est signé Boy George. L'ex-leader du groupe Culture Club, aujourd'hui DJ, revient à la chanson, avec "This is what I do", son premier album solo depuis 18 ans.
Il n'avait pas sorti d'album solo depuis 18 ans, Boy George est de retour dans les bacs. L'ex-leader du groupe Culture Club publie This is what I do, une collection de nouvelles chansons particulièrement réussies.
À écouter
C'est l'une des bonnes surprises de l'hiver. Le chanteur de 52 ans livre 12 nouveaux titres, dont une reprise de Yoko Ono. Ambiance pop-reggae très soignée.
Ce disque est une parfaite synthèse de sa carrière. Le Britannique se livre sur sa vie, ses erreurs, le doute, chante l'amour... et la religion : le bouddhisme. Comme dans cette chanson, My God :
Boy George a voulu - avec ce nouvel album - revenir à ses racines musicales. "J'ai l'impression d'avoir redémarrer mon ordinateur. Tout dans ma vie est nouveau. J'ai changé d'entourage", explique le musicien.
Je pense que ce disque est un hommage à mon adolescence
Boy George
Il ajoute qu'il fait de la musique par ce qu'il "adore ça", et non pas pour "passer à la radio". "Il faut créer ce que l'on aime", insiste-t-il. "Je pense que ce disque est un hommage à mon adolescence, quand j'écoutais David Bowie, Marc Bolan du T.Rex, du reggea, du punk, toutes ces influences. Je crois que c'est un disque marqué par les années 1970", précise Boy George.
Un DJ confirmé
Boy George est en pleine forme. Il a toujours son chapeau melon mais plus ses kilos en trop. Il est sobre depuis 6 ans maintenant, et il croule sous les projets. Notamment le retour de son ancien groupe Culture Club pour la fin de l'année.
Je ne suis pas celui que j'étais il y a 20 ans
Boy George
Il aimerait faire oublier son détour de 4 mois par la case prison en 2009. Il avait agressé un escort boy. Le chanteur de Karma Chameleon veut donc profiter de cette période "très fertile" pour, dit-il, se "rétablir musicalement".
"J'ai l'impression que j'ai une vraie chance entre les mains, que je peux repeindre l'image que j'ai de moi et peut-être celle que les gens ont de moi aussi. Je ne suis pas celui que j'étais il y a 20 ans. Aujourd'hui je suis DJ, je mixe 4 à 5 fois par semaine dans le monde entier, c'est mon vrai métier. La musique c'est mon passe-temps, donc ma carrière de DJ, ce n'est pas une phase, tout comme ma sexualité", conclut-il.
