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Renaud : "Je reviens au premier plan et ça me met en joie"
INVITÉ RTL - Il se produit une nouvelle fois, ce samedi 15 octobre, sur la scène du Zénith de Paris.
Renaud a donné le premier concert de son Phénix Tour à Évry
Crédit : STEPHANE DE SAKUTIN / AFP
"Je renais de mes cendres", annonce-t-il. Renaud a déjà vendu 700.000 exemplaires de son nouvel album - 14 titres - depuis le mois d’avril. Le chanteur renoue, depuis huit dates, avec la scène, où il retrouve un réel succès et, par-dessus tout, l'amour de son public qui le porte. "Je renais de mes cendres, de dix années de silence, de dépression, d'alcoolisme, et là je reviens au premier plan et ça me met en joie”, déclare le chanteur au micro de RTL.
Ce retour, il le doit, selon lui, aux "témoignages nombreux que j'ai eu pendant ces dix années, de fans qui revenaient me voir en me disant 'reviens, on a besoin de toi, tu nous manques, il faut que tu remontes sur scène'". Renaud se montre reconnaissant envers “(sa) famille, (ses) proches, (lui)-même et (ses) fans. Ma fille, mon fils, toujours là, toujours présents, inquiets pour ma santé physique et mentale", développe-t-il.
"Le même" Renaud
Plus surprenant, il confie également avoir été marqué et encouragé par le soutien de Grand Corps Malade et l'attention que le slameur lui a portée. "Il est venu dans ma maison à l'Isle-sur-la-Sorgue, m'a proposé d'écrire un slam pour son album et ça m'a redonné goût à l'écriture. Et du jour au lendemain je m'y suis remis", explique l'interprète de Mistral gagnant.
Mais le Renaud de 2016 est-il le même que celui du début de sa carrière, rebelle et engagé ? "C'est le même, assure Renaud. Toujours aussi impertinent, toujours aussi fantaisiste, toujours des chansons colère, des chansons tendresse, des chansons humoristiques"... Dépeint-il. Certains de ses derniers titres sont aussi pour le moins surprenants, à l'instar de J'ai embrassé un flic, pour laquelle certains ont vu la fin d'un Renaud révolté contre le système. Selon lui, les policiers "n'étaient pas tendres à l'époque. Maintenant, ils sont plus sympa, ils en prennent plein la gueule", analyse Renaud, évoquant le drame "délirant" survenu une semaine plus tôt dans l'Essonne. Mais s'il a "embrassé un flic", "ça n'est pas demain que j'embrasserai un militaire", ajoute-t-il.
