Tanguy Pastureau : on va mouler Justin Bieber

Le temps passe, et nous vieillissons.
 
Justin Bieber vieillit aussi. Lui qui était il y a peu un morveux qui chantait des âneries est devenu un adulte qui chante des âneries. Il a 21 ans, l’âge légal aux Etats-Unis pour boire de l’alcool, chez nous c’est 18 ans et en Pologne 7. Justin Bieber, c’est un destin brisé, tel celui du propriétaire d’un kebab à Béziers que Robert Ménard, dans un accès de folie, aurait noyé dans le bac à oignons. Son succès l’a fait plonger dans la schnouffe, et il s’est enfilé par le nez tout ce qui passait, poudre, sels de bain, petits pois, son chat. Il a agressé une hôtesse de l’air, a roulé sans permis, s’est saoulé, tout cela dans l’état psychologique du poulet qui, croisant Peggy Broche, réaliserait que le nom de cette dame est synonyme pour lui d’une mort atroce. 
 
Puis, comme souvent aux Etats-Unis, il a trouvé la foi, a déclaré vouloir "vivre comme Jésus", et au bout d’une nuit à tenter de dormir attaché à une croix, a renoncé.

Bref, il s’est assagi, mais récemment, alors qu’il était en congés à Bora-Bora, île dont le nom fût trouvé par un bègue, la presse people l’a pris en photo nu, il se baladait devant sa villa sans rien, à la cool, on ne l’a pas vu au lavomatique de la semaine.

Et là l’Amérique outrée a découvert que l’ex-gendre idéal pour fillettes était doté d’un engin éléphantesque, même les types qui bossent pour Bouygues sur les chantiers avec des marteaux piqueurs ont dit "ah oui quand même". 
 
Mais cela n'a pas nuit à l’image de ce jeune chanteur, puisqu'on lui propose un million de dollars pour se faire mouler l'entrejambe.