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La voyante qui a fait exhumé le corps de Dali ne serait pas la fille du peintre
L'ADN du peintre Salvador Dali ne correspondrait pas à celui de Pilar Abel, qui assure être sa fille, a annoncé la Fondation Dali.
Les tests ADN ont parlé : la voyante espagnole de 61 ans, qui affirmait être la fille biologique du peintre Dali, n'est pas son enfant, a dévoilé mercredi 6 septembre la Fondation Dali. Les tests menés sur le corps exhumé du peintre surréaliste ne correspondraient pas à ceux de Pilar Abel, qui assure depuis des années être sa fille unique. "Il n'y a pas de relation de parenté entre eux", a ajouté la Fondation dans un communiqué.
Selon la version de la sexagénaire, sa mère et sa grand-mère lui avaient révélé pendant son enfance qu'elle était la fille de Dali. Elle avait alors déposé au tribunal de Madrid une demande de reconnaissance en paternité, entraînant l'exhumation du corps le 20 juillet, vingt-huis ans après la mort du peintre. Deux os longs, des poils et des ongles ont été prélevés du cadavre de l'artiste. Ils ont ensuite été analysés puis comparés à l'ADN de la plaignante.
C'est "la fin d'une absurde et artificielle polémique", a conclu la Fondation Dali dans son communiqué. Malgré tout, la procédure judiciaire ne serait pas terminée : les résultats des tests ADN seront annoncés par la justice le 18 septembre, avant qu'elle ne prenne une décision. Pilar Abel pourrait devoir rembourser les coûts de la procédure.
La Fondation, elle, "se réserve le droit d'intenter des actions" afin de compenser les coûts et préjudices liés à l'exhumation qui pourraient être faramineux. La décision en a cependant soulagé certains : "La mémoire de Dali est libérée de ce soupçon", a déclaré Miguel Doménech, ancien avocat et ami du peintre fantasque.
