Isabelle Morini-Bosc : "La Fête de la chanson française est un mélange des générations"

"C'est plus difficile de chanter des chansons françaises que des chansons anglaises parce que dans la chanson française, les mots ont de l'importance et qu'il faut appuyer dessus. Dans la chanson anglaise, on se concentre sur la ligne mélodique". Et bien voilà, sans s'être concertés, Garou et Charles Aznavour disent la même chose à un an d'écart. Et ça nous fait doublement plaisir.

D'abord parce que c'est toujours agréable d'entendre dire du bien de la "production hexagonale", ensuite parce que ça explique pourquoi tant de jeunes préfèrent "baragouiner" en anglais dans les télé-crochets. Ils peuvent ainsi se dispenser d'articuler et simplement "grommeler" en respectant l'air interprété. Et pour ça, ils manquent justement pas d'air !

Des tubes d'aujourd'hui et d'avant guerre

Mais en quelle occasion Garou s'exprimait-il, puisqu'il n'est plus "coach" de The Voice ? A l'occasion de sa participation à la "grande soirée chanson française" proposée en direct ce soir sur France 2. Pour la onzième année, le service public va "faire sa fête" à la variété de chez nous, celle d'aujourd’hui, d'hier et de demain, incluant particulièrement ce soir les "tubes" qu'on chantait dès 1938, juste avant que les français soient très...occupés !

À noter aussi un vrai mélange des airs et des générations, Kendji reprenant par exemple La Bohême de Charles Aznvavour. Même si on a le droit de préférer l'original, cette version a le mérite de participer au mélange des genres et des âges. Or donc, même si l'émission "fait dans les grandes longueurs" (3h30, c'est beaucoup !), elle a le mérite de rassembler "dans la joie et la bonne humeur". Alors oui, on vote pour une émission qui fait écouter de belle voix sans toutefois prendre de grands airs !

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