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Elizabeth II prononce ce mercredi le fastueux "discours de la reine"
La reine Elizabeth II ouvrira ce mercredi la première session parlementaire après les élections britanniques qui ont conduit à une nouvelle victoire des conservateurs de David Cameron.
La reine Elizabeth II à Londres le 4 juin 2014
Crédit : ADRIAN DENNIS / AFP
C'est le grand jour pour la reine d'Angleterre. À chaque renouveau électoral, depuis maintenant 62 ans, Elizabeth II prend la parole lors du State Opening of Parliament. Elle marque de son discours la reprise des sessions parlementaires après une élection. Ce mercredi 27 mai à 12h30 (heure française), la monarque dévoilera le le programme législatif du gouvernement conservateur de David Cameron après sa victoire lors du scrutin du 7 mai.
Parmi les deux grands projets que la reine évoquera figurent l'officialisation d'un référendum sur l'appartenance du Royaume-Uni à l'Union européenne et la dévolution de nouveaux pouvoirs à l'Ecosse.
Une cérémonie fastueuse
Cette cérémonie politique est aussi très fastueuse. Elizabeth II porte la couronne impériale qui pèse plus d'un kilog, et revêt sur ses épaules le manteau d'hermine, apparat de la royauté. Elle aura auparavant parcouru le trajet de Buckingham à Westminster en carrosse doré tiré par quatre chevaux. Elle est accompagnée dans cette tâche par son époux, le prince Philip duc d'Édimbourg. Tous deux prennent place sur les trônes de la chambre des Lords. Le prince Charles et son épouse Camilla y avaient également assisté l'année dernière.
Le gentilhomme huissier de la verge noire s'en va alors chercher les quelque 250 députés rassemblés à la Chambre des Communes dont David Cameron. Tous restent debout comme ce fut le cas l'année dernière.
Un ton monocorde de neutralité
La reine est rodée à l'exercice qu'elle a pratiqué 63 fois dans son règne. Elle a manqué cette tradition politique seulement deux fois en 1959 et en 1963 car elle était enceinte.
Installée, le poids de sa couronne sur les épaules, la monarque peut commencer son discours d'une dizaine de minutes. Elle ne l'écrit jamais mais le lit toujours d'un ton monocorde pour marquer sa neutralité. Elle conclut par l'allocution rituelle: "Je prie pour que la bénédiction de Dieu tout puissant veille sur vos délibérations". Le discours est suivi d'un débat, puis d'un vote de confiance.
